- 20 avril 2016 -Suède
UN CONVERTI NE PEUT ETRE RENVOYE DANS SON PAYS
La Cour européenne des Droits de l’Homme vient d’exiger de la Suède qu’elle annule une décision d’expulsion vers son pays concernant un irakien converti au christianisme parce que sa vie y serait menacée, en raison de la loi de la charia.
Les partisans de la liberté religieuse ont salué cette décision qui stigmatise la violation des droits humains fondamentaux qu’est la loi anti-conversion.
Aux Etats-Unis l’un des acteurs de cette liberté religieuse, Roger Severino, rappelle que la possibilité de choisir ses croyances et de les exprimer dans sa vie, ce qui inclut la possibilité de changer de religion, est bien un droit fondamental explicitement décrit dans la charte universelle des droits de l’homme qui date de 1948 et qu’aucun gouvernement n’a le droit d’enfreindre.
Le cas soumis à la Cour européenne remonte à 2009 quand un citoyen irakien a demandé à la Suède l’asile et le droit de travailler au motif qu’il risquait à cause de sa conversion la persécution dans son pays. Cette requête a été rejetée deux ans plus tard. L’homme a interjeté un appel qui a lui aussi été rejeté, la Cour estimant que sa conversion au christianisme n’était pas connue dans son pays et qu’il n’avait qu’à garder secret sa foi.
C’est ce jugement qui a été condamné par la Cour européenne car il violait les articles 2 et 3 de la Convention européenne des droits de l’homme. (source : CNA)
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