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du 18 au 20 avril 2016 (semaine 16)
 


- 20 avril 2016
- France
PIRATAGE DE 106 SITES CATHOLIQUES

Une centaine de sites de paroisses et congrégations françaises ont été piratés le samedi 16 avril par des cyberdjihadistes tunisiens. Ces sites ont été finalement rétablis le lundi 18 avril, fait savoir Pierre Wolf-Mandroux du quotidien "La Croix".

Le samedi 16 avril, de nombreux catholiques ont eu la mauvaise surprise de voir la page d’accueil du site de leur paroisse remplacée par un message en anglais plaqué sur un fond noir et surmonté d’un drapeau tunisien.

Le texte était signé par un groupe de cyberdjihadistes tunisiens appelé la "Tunisian Fallaga Team". Il y dénonçait, pêle-mêle, le « terrorisme à l’oeuvre » contre les musulmans de Birmanie par les bouddhistes, celui à l’œuvre en Palestine par les « sionistes » ou encore au Mali par les « forces françaises ».

La "Tunisian Fallaga Team" s’est vantée de son forfait sur sa page Facebook le 16 avril. Elle répertoriait l’attaque de 106 sites de paroisses et congrégations françaises situées à Quimper, Meaux, Lyon, Reims, Valence, Nantes, Puteaux, Sartrouville ou encore Paris.

Le groupe qualifiait ces sites de « sites web catholiques de l’occupant français ». Les fellagas désignent par ailleurs les combattants tunisiens ou algériens qui s’opposèrent par le passé à l’occupation française.

Le service informatique de la Conférence des évêques de France s’est vite aperçu du piratage le samedi après-midi grâce à ses outils de veille automatiques. Il s’est employé à rétablir les sites d’origine durant le week-end, jusqu’au lundi 18 avril au soir. Le service a aussi commencé à corriger les failles qui ont permis aux hackers de pirater les sites.

Ce n’est pas la première fois que des sites paroissiaux sont victimes d’une attaque informatique de ce groupe. Des piratages avaient déjà eu lieu en janvier 2015, peu après les attaques de Charlie-Hebdo. La paroisse de Charleville-Mézières ou la cathédrale de Nantes avaient été notamment visés. Mais l’attaque visait aussi des sites institutionnels ou commerciaux, et non seulement confessionnels. (source
: AFP)

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