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du 18 au 20 avril 2016 (semaine 16)
 


- 20 avril 2016
-Autriche
L'AUGMENTATION DES CONVERSIONS

De plus en plus de musulmans en Autriche se convertissent au christianisme, beaucoup par conviction née de leur découverte mais cette démarche est dangereuse cer elles les éloignent de leurs communautés d'origine.

D'après le quotidien autrichien Kurier près de la moitié des 83 adultes baptisés à Vienne depuis le début de l'année étaient musulmans. C'est un tiers de plus qu'en 2015. Les convertis sont pour la plupart des réfugiés d'Iran, de Syrie ou d'Afghanistan.

Encore plus de conversions sont attendues en 2017, au regard de l'afflux plus important de réfugiés arrivés en Autriche ces derniers mois et du nombre de musulmans actuellement engagés dans la procédure de préparation au baptême, qui dure plus d'un an. Le diocèse de Vienne reçoit de 5 à 10 requêtes en ce sens par semaine.

Mais les convertis craignent souvent des représailles de la part des islamistes. Kurier relate ainsi l'histoire d'un jeune Afghan arrivé en Autriche en 2012, ayant pris comme nom de baptême Christophe. Il avertit que sa conversion pourrait bien "signer son arrêt de mort", les musulmans radicaux vivant dans le pays considérant l'apostasie comme un crime méritant la mort.

L'Eglise catholique en Autriche est très consciente de ces dangers et prend toutes les précautions nécessaires pour protéger les nouveaux baptisés, assure le quotidien autrichien.

Christophe explique qu'il ne s'est jamais senti bien dans l'islam et qu'avant même de venir en Europe, il cherchait une alternative à sa religion d'origine. En Afghanistan, il s'est un jour fait remettre une Bible par un ami. Fasciné, il lisait le livre chaque jour en cachette. Des talibans locaux, qui avaient néanmoins eu vent de cela l'ont un jour enlevé. Il a pu s'enfuir et a immédiatement quitté le pays.

Christophe confie, maintenant qu'il s'est converti, qu'il doit éviter de fréquenter la communauté afghane d'Autriche, par crainte des représailles. Le converti assure néanmoins que rien ne pourrait le détourner de sa foi, soulignant que "le christianisme est la vraie religion" et que "pour moi, il n'y a aucun retour possible". (sourc
e : cath.ch)

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