- 27 avril 2016 -
ILS DEMANDENT PLUS DE TRANSPARENCE
Une quinzaine d’intellectuels ou de responsables dans l’Eglise viennent de demander à la Congrégation pour la doctrine de la foi de revenir aux valeurs de justice, de vérité, d’intégrité et de miséricorde des origines chrétiennes.
Qu’il s’agisse d’évêques, de prêtres, voire de religieuses, en plus des théologiens, tous admettent avoir été sanctionnés par la Congrégation dirigée par le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller.
Par une lettre ouverte ils veulent obtenir de la Congrégation des réponses à des propositions adressées fin février à Rome.
Venant des Etats-Unis, d’Australie, d’Irlande ou d’Espagne, les signataires demandent en premier lieu plus de transparence dans le traitement des dossiers. Ils veulent, en particulier, qu’on ne tienne plus compte des dénonciations anonymes,et qu’on informe ceux dont les déclarations ou écrits sont soumis à discussions pourquoi et par qui ils sont menés.
« La même personne ne doit plus être en même temps le plaignant, l’examinateur et le juge » estiment les signataires.
Ils reprochent à la Congrégation de continuer souvent à « recourir à des pratiques absolutistes et qui datent des 16ème et 17ème siècles qui contredisent la vision actuelle des droits de l’homme, de responsabilité et de transparence que l’Eglise catholique exige des organisations laïques ».
Se référant expressément aux propos du Pape, notamment dans l’exhortation « Amoris laetitia » ils estiment que les conférences épiscopales devraient en dernier lieu rendre le verdict sur les affaires instruites par la Congrégation. (source : KNA)
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