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du 27 au 30 avril 2016 (semaine 17)
 


- 30 avril 2016
- FSSPX
CES ARGUMENTS JUSTIFIERAIENT UNE RÉINTÉGRATION DE ROME

L’abbé Franz Schmidberger, ancien supérieur général de la FSSPX, a jugé nécessaire le 15 avril de rappeler les arguments qui justifieraient une réintégration par Rome, après les remous qu'il a suscités dans la sphère traditionaliste.

Dans un long document envoyé à quelques responsables de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, le 19 février, l’ancien chef de file des lefebvristes, l’abbé Franz Schmidberger avait exposé les arguments en faveur d’un accord avec Rome, dans ce document adressé là quelques responsables lefebvristes, dont l’actuel chef de file, Mgr Bernard Fellay,

Dans un communiqué diffusé le 15 avril, ce proche de l’actuel supérieur, Mgr Bernard Fellay, souligne le « caractère privé » de ces réflexions, après que sa prise de position a suscité un vif débat dans les rangs traditionalistes.

L’abbé Franz Schmidberger, ancien Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie-X (FSSPX), a longuement détaillé dans un document adressé le 19 février à quelques responsables lefebvristes, dont l’actuel chef de file, Mgr Bernard Fellay, les arguments qui justifieraient une réintégration par Rome.

À la suite des remous suscités dans la sphère traditionaliste par ce texte, diffusé notamment par le site d’extrême-droite "medias-presse.info", il rapplle, le 15 avril, le « caractère privé » de son exposé.

Étant donné les « exigences » du Vatican revues à la baisse, « semble être arrivé le bon moment pour régulariser la situation de la Fraternité », et ce pour plusieurs raisons, estime ainsi l’abbé Schmidberger dans ce document intitulé « Réflexions sur l’Église et la position de la FSSPX en son sein ».

Il avance tout d’abord que « toute situation anormale tend de par sa nature vers la normalisation » et met en garde contre le « risque » de la perte du « sensus ecclesiæ » chez certains membres de la FSSPX.

Autre argument en faveur d’un accord avec Rome : la réintégration ferait tomber « maintes barrières et maints blocages » dans l’Église et chez les catholiques. « Un acte formel de reconnaissance de la fraternité déclencherait une agitation salutaire à l’intérieur de l’Église. Les bons seraient encouragés, les méchants essuieraient une déroute ».

Pour réaliser ce retour, il faudrait pour le pape résister à bien des critiques. « C’est peut-être justement le pape François avec son caractère imprévisible et ses improvisations qui serait capable d’une pareille enjambée », relève en ce sens l’ancien supérieur général de la FSSPX.

Quant à la « résistance » de l’aile dure des lefebvristes, il suggère qu’il faudrait passer outre  : « nous ne pouvons pas orienter nos actions sur des gens qui ont de toute évidence perdu le sens et l’amour de l’Église dans sa forme concrète. Ils sont d’ailleurs entre-temps totalement déchirés par des luttes intestines ». (source :
cath.ch)

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