- 30 avril 2016 -
UN NOUVEL ESPRIT DANS LA COMMUNICATION

Porter l’Évangile à tous, valoriser les ressources humaines, optimiser les coûts, une motivation apostolique » : sont quelques-uns des points forts de l’intervention que Mgr Dario Edoardo Viganò a tenue ce mercredi 27 avril.

En s’adressant aux participants du 10ème Séminaire des communicants (400 de 40 pays), le préfet du Secrétariat pour la communication a donc souligné que le critère fondamental de la réforme des médias du Vatican est «le critère apostolique»., en même temps que la réforme des médias du Vatican, pour être efficace, devra concerner non seulement les structures mais aussi les «processus communicatifs».

Après avoir illustré le calendrier de la réforme qui cette année concerne Radio Vatican et le CTV, Mgr Viganò a rappelé que la réforme des médias du Vatican n’est pas seulement un «changement sémantique», un maquillage ou une simple incorporation ou coordination de structures.

Il s’agit, a-t-il dit, de «repenser» la communication vaticane de façon à la rendre plus efficace et performante, surtout dans lequel est nécessaire une meilleure convergence, une interactivité avec le développement des médias numériques. En particulier, il faut repenser les processus de production «de façon transversale» de façon à porter à un «nouveau flux communicatif». Donc, un système communicatif nouveau, qui soit aussi ajourné au niveau technologique, mais qui en même temps n’oublie pas les réalités les plus dans le besoin, aussi sur le front de la communication.

A terme, toutes les entités de la communication du Vatican doivent fusionner sous un seul et même dicastère, le Secrétariat pour la communication. En 2015, a expliqué Mgr Viganò, la fusion du Conseil pontifical pour les communications sociales, du Bureau de presse du Saint-Siège, et du Service Internet du Vatican a été amorcée.

En 2016, elle doit être complétée par la fusion de Radio Vatican et du Centre télévisé du Vatican (CTV). Enfin, en 2017, L’Osservatore Romano, la typographie vaticane, le service photographique et la Librairie éditrice vaticane seront intégrés aux autres structures.

Cette réforme ne doit pas se résumer à une fusion des médias du Vatican, a cependant averti Mgr Viganò, multipliant les expressions empruntées au langage de la communication anglophone tels input, leadership, upgrading, etc. Il s’agit, a-t-il insisté, de “repenser le système de communication“ du Vatican dans son ensemble.

Alors qu’actuellement, les différentes structures de communication du Saint-Siège sont autonomes et “se développent de manière verticale“, l’idée est de “repenser les processus de production de manière transversale“. Mgr Viganò a en outre évoqué le nécessaire travail de “requalification“ du personnel à travers des formations.

La réforme vise aussi à améliorer la communication entre le Saint-Siège et les Eglises locales, afin de valoriser ces dernières. Il y aura la mise en place d’une “sorte de newsletter hebdomadaire, envoyée par la Secrétairerie d’Etat aux responsables des conférences épiscopales“.

En outre, le service de documentation de Radio Vatican, le SeDoc, véritable “fenêtre sur les Eglises locales“, devrait être renforcé. Priorité sera donnée aux régions émergentes, où le catholicisme est encore jeune: la Chine, les pays de langue arabe, par exemple. Quitte à réduire les dépenses en faveur des Eglises locales européennes.

D’un côté, il faut un modèle respectueux des années d’expérience des médias traditionnels du Vatican, mais de l’autre, en particulier, il faut repenser les processus de production «de façon transversale» de façon à porter à un «nouveau flux communicatif».

Mgr Viganò retient comme fondamental dans ce processus, «le jeu en équipe», pour vaincre les maux de l’individualisme et du manque de coordination.

Dans cet esprit, il a mis en valeur l’idée d’une organisation plus articulée autour du concept de réseau plutôt que de celui, vertical, d’une chaîne hiérarchique qui créerait une inertie dans la circulation des informations. Il a affirmé qu’il retient comme fondamental dans ce processus «le jeu en équipe», pour vaincre les maux de l’individualisme et du manque de coordination. (source : cath.ch)

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