- 30 avril 2016 -Irak
LES PRÊTRES ET L'EXODE DES CHRÉTIENS

L’Eglise en tant que telle, et en particulier les prêtres, ne doit en aucune manière être impliquée directement dans des opérations et programmes qui planifient et organisent l’exode des chrétiens irakiens en direction de pays étrangers.

Cette délicate question a été discutée par les évêques chaldéens lors d’une récente réunion tenue à Erbil. Ils ont également dénoncé les opérations ambiguës menées par des individus et des groupes n’étant pas directement liés à l’Eglise mais qui cherchent à tirer partie de la condition dramatique de nombreux réfugiés chrétiens pour poursuivre « des intérêts économiques, politiques et médiatiques ».

" Quiconque continuera à ignorer ce rappel à l’ordre prendra personnellement la responsabilité de tels choix, y compris devant l’autorité patriarcale."

Les prêtres doivent cesser leur implication directe et opérationnelle dans l’organisation de l’expatriation des chrétiens irakiens qui continuent à abandonner leur pays suivant les routes migratoires qui, du Proche-Orient, mènent également en Europe et en Amérique.

Dans le respect du libre choix de ceux qui tentent de s’expatrier pour assurer un avenir plus serein à leurs familles, les évêques mettent en garde les chrétiens contre les dangers qui souvent accompagnent les phénomènes migratoires gérés illégalement par des trafiquants et des organisations sans scrupules.

Les victimes potentielles des manœuvres de ceux qui cultivent des intérêts autour des flux migratoires des chrétiens irakiens sont en particulier les populations ayant fui Mossoul et la plaine de Ninive à l’arrivée des djihadistes. (source : Fides)

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