Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 1 au 4 mai 2016 (semaine 18)
 


- 4 mai 2016
-Singapour
LA LAÏCITÉ DE SINGAPOUR SERAIT UN MODÈLE.

Le 18 avril, s’est tenue à une conférence conjointe organisée par l’Université-Sorbonne Paris et l’université singapourienne pour débattre de la laïcité, et plus particulièrement pour la comparer en France avec celle de Singapour.

Cette conférence internationale a rassemblé des universitaires français et singapouriens, ainsi que le diplomate Jean-Christophe Peaucelle, Conseiller pour les Affaires religieuses au ministère des Affaires étrangères en France et le diplomate singapourien Mohammad Alami Musa, président de l’Islamic Religious Council of Singapore.

En France comme à Singapour, l’une des questions principales concernant les minorités musulmanes respectives de ces deux pays est celle de leur « intégration ». Une des solutions pour résoudre les problèmes de tension entre un Etat laïc et une communauté religieuse minoritaire serait d’expliquer davantage ce que signifie la laïcité.

Etant à la fois un pays profondément religieux et doté d’institutions laïques, Singapour pratique un modèle de séparation de la religion et de l’Etat qui lui est propre.

Les diversités culturelles et religieuses sous-entendent des besoins et des objectifs différents, et parfois même contradictoires. Dans une société où plus de 80 % des citoyens se réclament d’une religion, tant la société civile que l’Etat ne peuvent ignorer cette dimension de l’identité nationale. Les autorités ont donc mis en place un cadre à la fois rigide et accommodant pour faciliter une certaine harmonie religieuse.

La laïcité à la singapourienne a, entre autres, pour but d’éviter l’intervention du religieux dans la sphère politique. Aucun parti politique ayant une affiliation religieuse n’est autorisé, et aucune des dix religions reconnues officiellement ne peut imposer ses valeurs au gouvernement, qui se doit de rester neutre.

En contrepartie, à Singapour, l’Etat garantit la liberté de culte, la liberté de conscience et ne place aucune croyance au-dessus des autres (religion, athéisme, agnosticisme ou libre-pensée), assurant ainsi l’égalité républicaine. (source
: Mepasie)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil