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du 5 au 8 mai 2016 (semaine 18)
 


- 8 mai 2016
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LE TRAVAIL ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Un séminaire international sur «le développement durable et l’avenir du travail s’est ouvert lundi 2 mai au Vatican et a réuni représentants d’ONG, militants et experts du monde entier, sous l’égide du Conseil Pontifical "Justice et Paix".

Conférences et tables rondes se ssont uccèdent autour de thématiques liées au développement durable et du travail : mutations intervenues dans monde de l’emploi, chômage des jeunes, travail forcé, protection sociale.

L’occasion pour tous les participants d’échanger sur leurs expériences respectives, diverses selon les pays et les contextes socio-économiques, et réfléchir à des pistes concrètes d’action à mener, sans perdre de vue les valeurs fondamentales de dignité et solidarité.

Dans le même temps, à l’initiative du mouvement des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC), des chrétiens se sont réunis le samedi 30 avril à l’église Notre-Dame du Travail, dans le 14e arrondissement de Paris. Alors que le travail semble plutôt être un sujet de crispation sociale, ces chrétiens veulent agir pour qu’il soit à nouveau vécu comme un élément essentiel du développement humain.

Ils ont voulu rendre grâce pour le travail, à l’heure où le travail semble être plus souvent la cause de débats de société tendus ou de souffrances individuelles, qu’un motif de réjouissance.

« Aujourd’hui, le travail est réduit à une donnée statistique, politique et financière, alors que c’est avant tout un élément de la dignité de l’homme, » déplore Jean-Marie Valentin, président des EDC

Les participants à la soirée ne sont pas tous venus que pour des raisons militantes, mais aussi pour « rendre grâce au Seigneur de leur avoir donné l’esprit d’entreprise ».

« Ne pas avoir de travail est un drame, mais paradoxalement, le travail peut peser lourd, reconnaît le P. François Potez, curé de Notre-Dame du Travail. Notre monde est injuste, car les gens se cramponnent au fruit du travail, à l’argent. Pour un chrétien, le travail ne prend de valeur que s’il est offert. » Le prêtre, qui appelle à redécouvrir cette vision du travail, met aussi en garde les catholiques contre la tentation de « séparer la foi et la vie professionnelle ».

Discrètement présent dans l’assemblée, François Asselin, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), souligne qu’« aimer le travail, c’est toujours un acte volontaire. Car on se laisse vite entraîner par la routine et la morosité. " Et pour aimer le travail, il faut avant tout vivre sa foi." souligne le responsable syndical qui reconnaît que « dans un monde sécularisé, on est de plus en plus seuls ». Ce qui impose au chrétien, de « témoigner positivement de la vision chrétienne du travail ». Quelles que soient les difficultés, assure-t-il, il n’y a « pas d’autre valeur qui permette de mettre un homme ou une femme debout ». (source
: News.va et CEF)

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