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du 12 au 15 mai 2016 (semaine 19)
 


- 15mai 2016
-Canada
POUR LA COORDINATION DES DEUX SÉMINAIRES AU QUÉBEC

Faut-il entretenir à grands frais deux grands séminaires au Québec? «La question est incontournable actuellement. Elle se pose à différents niveaux au sein de l’Église» Et cela dépend comment on abordons la question, dit-on au Québec.

Cela dit, le recteur du Grand Séminaire de Montréal souligne les différentes approches pédagogiques adoptées par les séminaires. «Il y a des avantages et des désavantages dans toutes ces approches», selon lui. Bien qu’il ne dénote pas une volonté de fermer un des deux séminaires, il croit tout de même que «cette question doit être l’objet d’une réflexion que nous devrons éventuellement faire. En définitive, c’est aux évêques de décider du sort des Grands Séminaires.»

Germain Tremblay, secrétaire du comité "Ministères" de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, rappelle qu’il y a cinq ans environ une étude avait jugé que les deux séminaires étaient encore pertinents. Pour lui, plusieurs facteurs doivent être considérés.

«Il y a bien sûr la question économique. Cependant, il y a également toute la dimension de la tradition perpétuée dans chacun des séminaires.» Selon M. Tremblay, « la réflexion sur l’avenir des deux séminaires devrait être relancée dans les prochaines années. Cependant, aucune date n’est avancée.»

«La décision ultime n’est pas pour demain», lance Mgr Raymond Poisson, évêque du diocèse de Joliette. Pour l’évêque, «tant que l’Université Laval est là pour offrir des cours, bien que le nombre de séminaristes soit très petit à Québec, le Grand Séminaire à tout ce qu’il faut pour former les candidats.

Tant que le Grand Séminaire de Montréal recrute assez de candidats pour donner leurs cours, cela peut aller», croit-il.

Pour sa part, Étienne Pouliot, chargé d’enseignement à la Faculté de théologie de l’Université Laval, ne croit pas que la nécessaire réflexion qui doit accompagner ce genre de décision se réalisera. «Je n’ai pas l’impression que les discussions philosophiques, pédagogiques et méthodologiques vont avoir un impact important dans le processus décisionnel. La décision va être politique. Je ne suis pas très optimiste.»
(source : RVM)

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