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du 12 au 15 mai 2016 (semaine 19)
 


- 15 mai 2016
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LE NOUVEL AMBASSADEUR DE FRANCE

Philippe Zeller devient ambassadeur de France au Vatican au terme d’un long et lisse parcours diplomatique. Cette nomination, rendue publique le jeudi 12 mai, clôt quinze mois de blocage entre la France et le Saint-Siège.

Sur son précédent bureau d’ambassadeur, au Canada, il avait une carte de Hongrie en sous-main et un couple de statuettes d’Indonésie. Des souvenirs de précédents postes comme chef de mission diplomatique que Philippe Zeller pourrait emporter avec lui à Rome, à la Villa Bonaparte.

Le nouvel ambassadeur de France près le Saint-Siège, arrivera début juin. Sa prise de fonction mettra fin à une vacance de quinze mois, assurée depuis par l’actuel « numéro deux » de cette ambassade atypique, François-Xavier Tilliette, désormais sur le départ.

Pour devenir ambassadeur de France près le Saint-Siège, il est préférable d’être catholique et en fin de carrière. C’est le double cas de Philippe Zeller qui, à 63 ans, prend le dernier poste d’un long parcours diplomatique. C'est un homme calme et pondéré, marié à une universitaire professeur d’allemand, Odile, père de deux enfants et grand-père d’un petit-fils.

En nommant le 6 avril, en conseil des ministres, Philippe Zeller, le gouvernement français a joué sur du velours. « C’est un homme rigoureux, scrupuleux, appliqué, dont la discrétion et l’efficacité devraient plaire aux monsignori », décrit son prédécesseur Bruno Joubert, sorti de la même promotion de l’ENA « Nous sommes reconnaissants envers le geste de la France », a confié le secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, qui avait été déçu à l’automne dernier que perdure aussi longtemps la vacance d’un poste prisé du Quai d’Orsay.

En nommant le 6 avril, en conseil des ministres, Philippe Zeller, le gouvernement français a joué sur du velours. « C’est un homme rigoureux, scrupuleux, appliqué, dont la discrétion et l’efficacité devraient plaire aux monsignori », décrit son prédécesseur Bruno Joubert, sorti de la même promotion de l’ENA que lui, en 1978.

Sa seule déformation professionnelle est précisément de savoir apparaître parfaitement tout en maîtrise de soi. Et de garder ses opinions, comme sa vie privée, dans le revers de sa veste. « J’aimais beaucoup feuilleter le dictionnaire des noms propres et m’émerveillais en découvrant des noms de pays », raconte-t-il.

Il est resté toujours respectueux de l’Église, qu’il a souvent fréquentée « sur le terrain ». Et qu’il s’apprête, à présent, à découvrir au sommet. (source
: News.va)

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