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du 15 au 18 mai 2016 (semaine 20)
 


-18 mai 2016
-Allemagne
POUR LE PRÉSIDENT, LA FOI ET LA RELIGION PORTENT LA VIE HUMAINE

Le Président allemand, Joachim Gauck, dans une interview publiée le 13 mai, à la veille du « Katholikentag », estime que la foi et la religion font partie de ce dont l’homme a besoin, « ce qui le porte et le guide ».  

Pour lui les chrétiens ont un rôle à jouer dans une société ouverte pour amener d’autres à réfléchir au sens de la vie, « car cette société  vit aussi à partir de sources, dont ne dispose pas l’Etat ou dont il ne peut disposer à cause de la séparation entre l’Etat et les religions ».

Que la grande réunion des catholiques allemands se tienne à Leipzig, une ville de l’Est, fortement sécularisée, est pour le Président fédéral une chance de reconnaître le courage de ceux qui ont tenu bon dans leur foi. Mais par-dessus tout cette manifestation participe de l’universalité du message chrétien : il est bon que des chrétiens engagés se réunissent pour discuter, voire débattre de questions politiques, même s’il faut faire attention car religion et politique ne sont pas des domaines égaux « ce qui énerve parfois les chrétiens qui ne comprennent pas que la politique a besoin de respirations plus profondes ».

Abordant la décision très controversée de l’exclusion du mouvement d’extrême droit AfD (Alternative pour l’Allemagne) Joachim Gauck dit vouloir se méfier de décisions à l’emporte pièce « nous trouverons toujours dans la société des acteurs dont nous ne partageons pas les opinions et que nous pouvons parfois considérer avec terreur. Mais il faut toujours se poser la question de savoir si en définitive il n’est pas meilleur de les contredire ouvertement dans un échange réciproque plutôt que de les ignorer ».

Attention aussi aux réactions trop radicales face à l’Islam : il ne faut pas prendre de décision qui pourraient paraître liberticide.  L’aune à laquelle il faut mesurer cela est la constitution, « fondement de notre démocratie libre, la meilleure que nous ayons jamais eue. Qui la méprise, méprise l’Allemagne » (source :
KNA)

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