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du 23 au 25 mai 2016 (semaine 21)
 


- 25 mai 2016
- Nigeria
AUTOUR DE LA LIBÉRATION DES LYCÉENNES DE CHIBOCK

« Comment se fait-il que nous ne les ayons retrouvées que deux ans après leur enlèvement ? » déclare le cardinal John Onaiyekan, commentant la nouvelle de la récente libération de deux des 219 jeunes filles enlevées en 2014.

Elles ont en effet été enlevéesdans la nuit du 14 avril 2014 de leur école de Chibok, dans le nord du Nigeria, par la secte islamiste Boko Haram.

« Nous savons que plusieurs centaines de femmes et d’enfants enlevés par Boko Haram ont été libérées au cours de ces derniers mois grâce aux opérations menées par l’armée – souligne l'archevêque d'Abuja. Cependant, ces jeunes filles de Chibok ont une valeur particulière, à cause de la mobilisation médiatique internationale qui s’est créée en leur faveur.

" C’est pourquoi, il semble que Boko Haram les cache avec plus de soin par rapport aux autres otages. Par suite, si nous commençons à trouver les jeunes filles enlevées à Chibok, cela constitue un signe du fait que l’organisation de Boko Haram s’écroule finalement » affirme le cardinal.

Il se déclare « préoccupé pour les conditions de santé de ces pauvres jeunes filles, qui ont subi de profondes violences. Les hommes de Boko Haram sont en effet récompensés par leur organisation non pas tant en argent qu’au travers de ce qu'ils font des jeunes filles enlevées ».

Malgré l’action des militaires contre Boko Haram, les conditions de sécurité générales au Nigeria demeurent préoccupantes. Le cardinal Onaiyekan lui-même a récemment été victime d'une embuscade routière attribuée à des bergers Fulanis.

« Je ne peux dire si ceux qui ont ouvert le feu contre ma voiture étaient des bergers Fulanis, parce qu’ils ont tiré depuis la forêt en direction de la route et que je n’ai vu personne. Il s’est agi sûrement d’une embuscade routière comme il y en a beaucoup au Nigeria et non d’un attentat visant ma personne.

" Les violences perpétrées par les bergers Fulanis constituent un problème qui doit être résolu, en recherchant l’intérêt de tous, mais la situation d’insécurité générale dans laquelle vit le pays est encore plus préoccupante » conclut le cardinal. (source
: Fides)

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