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du 23 au 25 mai 2016 (semaine 21)
 


- 25 mai 2016

NOTRE RENCONTRE EST UN MESSAGE

“ Le message c’est la rencontre“. C’est ce que le Pape François a affirmé à l’imam d’Al-Azhar Ahmed Mohamed el-Tayeb en l’accueillant au Vatican, le 23 mai 2016.

Lors de la première visite au Vatican du chef de la prestigieuse institution sunnite, a indiqué le Saint-Siège, il a été question de “l’engagement commun des autorités et des fidèles des grandes religions pour la paix dans le monde, du refus de la violence et du terrorisme, de la situation des chrétiens dans le contexte des conflits et des tensions au Moyen-Orient et leur protection“.

Accueilli par le Pape dans la bibliothèque du Palais apostolique, l’imam d’Al-Azhar s’est entretenu avec lui en privé pendant 25 minutes. Au terme de l’entretien, ils ont été rejoints par les huit membres de la délégation du grand imam sunnite, dans laquelle figuraient deux autres religieux et l’ambassadeur d’Egypte auprès du Saint-Siège Hatem Seif el-Nasr.

Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, s’est aussi joint au groupe accompagné de quelques membres de son dicastère.

En offrant un médaillon représentant l’olivier de la paix au chef religieux sunnite, le Pape lui en a dit le pourquoi de ce cadeau sur lequel figure un olivier faisant le lien entre les deux parties d’un même rocher, avec cette inscription en italien: “dépasse ce qui divise, recherche ce qui unit“.

Au terme de la rencontre, sur le pas de la porte de la bibliothèque, le pape François et l’imam Ahmed Mohamed el-Tayeb se sont embrassés. Puis, dans une autre salle du Palais apostolique, l’imam et sa délégation ont participé à une brève rencontre avec la délégation vaticane menée par le cardinal Jean-Louis Tauran.

L 'Université d'Al-Azhar reste sensible aux influences politiques. Actuellement, elle est totalement sous la coupe du pouvoir militaire et dictatorial du président el-Sissi.

Pour le Vatican," l'institution ne devrait subir aucune sorte d'influence et devrait pouvoir s'élever au-dessus de toutes les querelles politiques", dit-on dans les instances romaines afin que l'imam puisse prendre la même liberté de parole que le Pape François et qu'il ose dire leur fait aux élites qui instrumentalisent l'islam de par le monde". (source
: VIS)

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