- 5 juin 2016 -Afrique du Sud
L'ÉGLISE SE PRÉOCCUPE DES RÉFUGIÉS

Les difficiles conditions des réfugiés en Afrique du Sud venant de Mozambique et de Tanzanie préoccupent l’Eglise : Ils doivent faire face à l’injustice et à l’inhumanité » affirme Mgr. Buti Thlagale, archevêque de Johannesburg.

Dans son discours d’ouverture de la table ronde organisée par le Département pour le soin des migrants et des réfugiés de son diocèse et par le Jesuit Refugee Services (JRS), il invite les différentes articulations de l’Eglise à être compatissantes et accueillantes, en partageant les informations de manière à améliorer l’action caritative.

Le JRS a souligné que la nouvelle assurance sanitaire nationale couvre tous les ressortissants sud-africains ainsi que les réfugiés permanents mais seulement en partie pour les demandeurs d’asile auxquels ne sont garantis que les services d’urgence.

Les politiques migratoires ont constitué un échec en ce qu'elles sont basées sur « des critères de sélection et d’admission qui, à eux seuls, ne peuvent déterminer des nombres, des flux et des modèles de migration. Le droit à la sécurité des citoyens, et les droits fondamentaux des migrants, idéalement, devraient avoir le même poids ».

Les migrants et les réfugiés en règle qui vivent dans le pays depuis 10 ans peuvent demander leur naturalisation. Les immigrés en situation irrégulière sont en revanche expulsés. Car les mozambicains et les immigrés en situation irrégulière qui tentent d’entrer en Afrique du Sud risquent d’être réexpédiés au Mozambique où les missionnaires ont organisé des centres pour les assister. (source : Fides)

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