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du 2 au 5 juin 2016 (semaine 22)
 


- 5 juin 2016
-France
CONTRE UNE VISION MORBIDE ET MORTIFÈRE DE L'ETRE HUMAIN

Lors de la veillée de prière pour la vie, le lundi 31 mai à Notre-Dame-de-Paris pour la fête de la Visitation, l’archevêque de Paris a dit une nouvelle fois son opposition et celle de l'Église à l’euthanasie, sans toutefois prononcer ce mot.

« Malgré les difficultés que nous pouvons rencontrer au long de l’histoire d’une existence, nous ne pouvons pas, penser qu’il soit préférable de ne pas vivre. »

Cette soirée est organisée chaque année par les évêques d’Île-de-France depuis 2009. L’épiscopat français appelle au développement de la « culture palliative »

« C’est une vision morbide et mortifère de l’être humain qui tord le mouvement naturel de son esprit pour lui faire prendre en haine la vie qu’il reçoit dans l’amour », a affirmé le cardinal Vingt-Trois dans son homélie, après avoir salué en quelques mots « l’espérance annoncée » dans l’exhortation apostolique du Pape sur la famille, "Amoris Laetitia".

L’archevêque de Paris a encore dénoncé « une tendance morbide de la tristesse répandue dans les cœurs par le refus de la réalité et le refus de l’épreuve qui pousse des hommes et des femmes à imaginer qu’il serait meilleur pour eux de n’avoir pas vécu, qu’il serait meilleur pour eux de ne plus vivre, et qu’il serait meilleur pour leurs proches qu’ils interrompent leur vie ».

Sans jamais prononcer le mot « euthanasie », le cardinal a souligné qu’il ne souhaitait pas « entrer dans l’analyse », mais simplement faire observer « une contradiction intérieure profonde entre le dynamisme de la vie reçue de l’amour de Dieu et la fascination pour la mort qui habite tant de nos contemporains ».

En mai 2015 déjà, lors de la précédente veillée de prière pour la vie, le cardinal Vingt-Trois avait abordé ce thème de la fin de vie. « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant : mais que mettons-nous sous la vie de l’homme ? Quelle mesure, quels critères mettons-nous en œuvre pour apprécier si un homme est vivant ? Quels critères mettons-nous en œuvre pour apprécier s’il mérite de vivre ? Quel critère mettons-nous en œuvre pour savoir si sa vie vaut encore la peine d’être vécue ? » avait-il interrogé alors.

« Il ne nous suffit donc pas de clamer à cor et à cri que nous sommes pour la vie », a-t-il lancé. « Prier pour la vie, c’est prier pour que les hommes et les femmes de notre temps cessent de ne penser leur existence que par rapport à eux-mêmes et découvrent qu’ils ne deviennent vraiment eux-mêmes qu’en entrant en relation avec les autres.» (source
: CEF)

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