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Pour vivre
au rythme de l'Eglise universelle.
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FlashPress - Infocatho |
du 6 au 8 juin 2016 (semaine 23) |
" Les enfants sont les premières victimes des divorces. Il faut porter une attention particulière à leur égard. Lorsque mes parents ont divorcé, j’avais 13 ans. Le soir où j’ai appris leur séparation a été l’un des moments les plus douloureux de ma vie. Mais il y avait, autour de nous, le réseau familial : mes oncles, mes tantes, ma grand-mère et mes cousins, mes frères et sœurs nous ont soutenus. Je me rappelle très bien comment la famille s’est engagée pour les enfants, mais aussi pour mes parents. Le réseau familial s'est substitué à l'échec du mariage de mes parents. " Autant la famille peut être un lieu de difficulté, autant elle peut aussi constituer le premier filet de sauvetage. C’est pourquoi le Synode porte sur la famille, et non sur le mariage. Car, comme le disait Jean-Paul II, l’avenir de l’humanité passe par la famille." " D’une part, beaucoup de chrétiens reçoivent la communion sans trop y penser. Ils prennent cela comme une habitude, comme si l’accès à l’eucharistie constituait un dû. Or, les divorcés-remariés qui souhaiteraient tant recevoir la communion mais ne le peuvent pas, l'Église rappelle aux communautés chrétiennes qu’il est précieux de recevoir le Corps du Christ. Cela constitue un fort appel à réfléchir au prix de la communion. " D’autre part, je veux dire que l’on a trouvé des solutions pastorales pour des situations à la fois particulièrement douloureuses et particulièrement claires. En accompagnant les personnes, les prêtres et les évêques peuvent donc dire : ‘oui, vous pouvez accéder à la communion car dans votre situation, vous avez vécu une grande fidélité. |