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du 6 au 8 juin 2016 (semaine 23)
 


- 8 juin 2016
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LES DEUX PÔLES DU MINISTÈRE SACERDOTAL

Le vendredi 3 juin, solennité du Sacré-Cœur, le Pape a rappellé au lendemain de la journée jubilaire des prêtres, que Dieu et les personnes sont les deux pôles du ministère sacerdotal.

Vers où l'aiguille de la boussole d'un cœur sacerdotal pointe-elle ? Il s'agit d'une «question que nous les prêtres nous devons nous poser très souvent : vers où mon cœur est-il orienté?».

Parmi les mille activités dont la journée d'un prêtre est souvent remplie, il est en effet essentiel de garder fermement les «deux directions» vers lesquelles doit converger «le cœur du pasteur»: le Seigneur et les personnes.

Du reste, le cœur du prêtre n'est pas «un cœur changeant», qui se laisse attirer par la suggestion du moment ou qui va d'ici de là à la recherche de consensus». C'est en revanche « un cœur solide dans le Seigneur, ouvert et disponible à ses frères».

En décrivant ses traits, le Pape a parlé d'un cœur à la recherche, qui ne se laisse pas «effrayer par les risques» et «qui s'aventure sans crainte en dehors des lieux du pâturage et en dehors des horaires de travail» pour trouver la «brebis égarée».

Le prêtre tel que le voit le Pape François « ne se fait pas payer les heures supplémentaires» et «ne privatise pas les temps et les espaces», il n'est pas non plus «jaloux de sa tranquillité légitime» et «ne défend pas son propre confort» et «sa bonne renommée».

Sans craindre les critiques, «il est disposé à risquer» et ne se laisse pas arrêter par les déceptions et les difficultés. Plus qu'à un «comptable de l'esprit» ou à un «inspecteur du troupeau», il ressemble à un «bon Samaritain» qui «garde les portes ouvertes» à tous. Et comme chaque bon chrétien «il est toujours en sortie de lui-même». Il ne méprise personne mais «est prêt à se salir les mains pour tous».

Il refuse «les commérages, les jugements et les poisons» et «avec patience il accompagne les pas des personnes». En somme, c'est «un homme qui sait inclure», car «il est heureux d'être un canal de la miséricorde» entre Dieu et les autres. (source
: VIS)

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