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du 12 au 15 juin 2016 (semaine 24)
 


- 15 juin 2016
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LE BONHEUR EST UNE QUESTION D'AMOUR

« Le bonheur que chacun désire ne peut être atteint que si nous sommes capables d’aimer. (…) C’est toujours une question d’amour, il n’y a pas d’autre voie », fait observer le Pape à la messe des personnes malades ou handicapées, le 12 juin.

Il présidait la messe finale du Jubilé de la miséricorde des personnes malades ou handicapées, place Saint-Pierre, avec l’accompagnement de la messe en langues des signes.

« Le bonheur que chacun désire, par ailleurs, peut s’exprimer de tant de manières et peut être atteint uniquement si nous sommes capables d’aimer. C’est cela la route. C’est toujours une question d’amour, il n’y a pas d’autre voie. Le vrai défi est celui de qui aime le plus.

" Que de personnes avec un handicap et souffrantes s’ouvrent de nouveau à la vie dès qu’elles découvrent qu’elles sont aimées ! Et que d’amour peut jaillir d’un cœur même seulement pour un sourire ! La thérapie du sourire », s’est exclamé spontanément le Pape.

Le Pape déplore le sort réservé aux personnes porteuses de handicap isolées dans des « enceintes », même « dorées »: « À cette époque où un certain soin du corps est devenu un mythe de masse et donc une affaire économique, ce qui est imparfait doit être masqué, parce que cela porte atteinte au bonheur et à la sérénité des privilégiés et met en crise le modèle dominant.

Il vaut mieux maintenir ces personnes séparées, dans une ‘‘enceinte’’ – peut-être dorée – ou dans les ‘‘réserves’’ du piétisme et de l’assistantialisme, afin qu’elles n’entravent pas le rythme du faux bien-être. Dans certains cas, on soutient même qu’il vaut mieux s’en débarrasser le plus tôt possible, parce qu’elles deviennent un poids économique insoutenable en un temps de crise.»

« Quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap ! s'exclame le Pape.Il ne comprend pas le vrai sens de la vie, qui comporte aussi l’acceptation de la souffrance et de la limite. Le monde ne devient pas meilleur, parce que composé uniquement de personnes apparemment ‘‘parfaites’’, mais lorsque la solidarité entre les hommes, l’acceptation réciproque et le respect croissent ».

Pour le Pape, la manière d’affronter la maladie ou le handicap est une question d’amour et de liberté : « La manière dont nous vivons la maladie et le handicap est un indice de l’amour que nous sommes disposés à offrir. La manière dont nous affrontons la souffrance et la limitation est un critère de notre liberté de donner sens aux expériences de la vie, même lorsqu’elles nous semblent absurdes et imméritées. » (source
: News.va)

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