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du 22 au 25 juin 2016 (semaine 25)
 


- 25 juin 2016
- Burundi
LE DIALOGUE EST INDISPENSABLE

Le Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) lance un appel au gouvernement et aux responsables de l’Eglise, afin qu’ils trouvent le moyen de résoudre pacifiquement la grave crise qui secoue le pays.

« Garantir la participation inclusive des citoyens dans le cadre du processus de paix et résoudre l’ensemble des problématiques de manière pacifique constitue la voie qui assure la stabilité » affirme le Message publié au terme de la visite effectuée au Burundi par une délégation du SCEAM.

« Nous encourageons tous les chrétiens à porter la responsabilité de faire les premiers pas dans le cadre du processus de paix. Seul un véritable engagement impliquant toute l’Eglise peut rendre cette voie praticable. »

La crise politique burundaise a explosé après que le Président, Pierre Nkurunziza, ait annoncé vouloir se présenter pour briguer un troisième mandat, en violation de la Constitution et des accords de paix d’Arusha. Après sa réélection, en août 2015, la situation s’est aggravée au point que le Burundi vit sur le bord de la guerre civile alors que la répression policière s’est accentuée.

Plus de 270.000 burundais ont fui à l’étranger. Le gouvernement a lancé un « dialogue national » qui exclut cependant les forces d’opposition, alors même que celles-ci disposent d’un véritable soutien populaire.

« La résolution des conflits et la construction de la paix peuvent porter des fruits seulement si des personnes de toutes les parties sociales participent pleinement au processus » souligne le SCEAM. Dans ce message, les évêques africains rejettent « les influences extérieures négatives qui interfèrent non seulement au Burundi mais également dans d’autres pays de la région et du continent ».

En particulier, le trafic d’armes est accusé d’être « utilisé pour causer la violence dans les pays africains ». Le SCEAM souhaite que « l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations unies fassent pressions afin de bloquer la prolifération des armes légères dans ces pays qui connaissent actuellement une forte crise politique ». (source
: .Fides)

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