- 3 juillet 2016 -
DES PÈLERINS DE COMPOSTELLE VENUS D'ASIE
Depuis le IXe siècle, des pèlerins affluent de l'Europe entière pour parcourir les routes de France et d'Espagne en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice, où, selon la tradition, se trouve le tombeau de l'apôtre de Jésus.
Voie royale de la foi des temps jadis, le pèlerinage des chemins de Saint-Jacques connaît aujourd’hui un regain de vitalité, et sa popularité s’étend jusqu’en Asie. Attirant une majorité d’Européens, les statistiques révèlent la participation croissante d’Américains, mais aussi d’Asiatiques. Ils viennent de Corée du Sud, mais aussi du Japon, de Hongkong, de Singapour, de Taiwan et même de Chine continentale.
Selon une dépêche de l’agence AsiaNews, plus de 4.000 Coréens se sont rendus sur les chemins de Saint-Jacques l’année dernière 2015. Loin derrière viennent les pèlerins japonais (environ 300), ceux de Hongkong, puis ceux de Singapour et de Chine.
Ces chiffres augmentent d’années en années et les pèlerins venus d’Asie semblent partager un trait commun avec leurs homologues occidentaux : plus que dans une dimension religieuse affirmée, les motivations des pèlerins paraissent ressortir d’une recherche de calme et de réflexion intérieure, voire d’une quête spirituelle sans que celle-ci soit toujours clairement explicitée.
Des
chrétiens coréens qui se rendent en visite en Europe et, parmi eux des catholiques, fréquentent assidûment des lieux tels que Lourdes, Lisieux, le Mont Saint-Michel, la chapelle de la Médaille miraculeuse et celle des Missions Etrangères, rue du Bac, à Paris ; certains souhaitent aller plus loin et se mettent en route, en parcourant à pied les chemins de Saint-Jacques.
Suh Myung-sook, journaliste sud-coréenne qui a quitté son emploi de rédactrice en chef d’un magazine en vue pour partir parcourir les chemins de Saint-Jacques. a entrepris, en 2007, de créer une vingtaine de chemins de randonnée à Cheju, île située au sud de la péninsule coréenne devenue un haut lieu touristique.
Les Coréens ne sont pas les seuls Asiatiques à rejoindre les rangs des « Jacquets », ainsi que l’on nomme ceux les pèlerins de saint Jacques. Ainsi, un groupe d’une centaine de jeunes de l’université catholique Fu Jen à Taiwan se prépare actuellement à partir marcher sur les chemins de Compostelle. (source : Mepasie)
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