Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 27 au 31 juilet 2016 (semaine 30)
 


- 29 juillet 2016
- Cracovie
LA RÉPONSE DE JÉSUS EST UNE RÉPONSE CONCRÈTE

Il avait consacré la matinée du vendredi 29 au camp de Birkenau et, l'après midi, il visita un hôpital pédiatrique. Alors au chemin de croix du soir, le Pape posa cette interrogation :" Où donc est Dieu si, dans le monde il y a le mal. ?"

Alors qu'il participait au Chemin de croix des Journées mondiales de la jeunesse, au parc Jordan de Blonia, il reprit « ces interrogations auxquelles il n’y a pas de réponses humaines » :

« Où est Dieu, si dans le monde il y a le mal, s’il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toit, des déplacés, des réfugiés ? Où est Dieu, lorsque des personnes innocentes meurent à cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? Où est Dieu, lorsque des maladies impitoyables rompent des liens de vie et d’affection ? Ou bien lorsque les enfants sont exploités, humiliés, et qu’eux aussi souffrent à cause de graves pathologies ? Où est Dieu, face à l’inquiétude de ceux qui doutent et de ceux qui sont affligés dans l’âme ? »

Età ces questions, il donna « la réponse de Jésus » : « Dieu est en eux, Jésus est en eux, il souffre en eux, profondément identifié à chacun. En embrassant le bois de la croix, Jésus embrasse la nudité et la faim, la soif et la solitude, la douleur et la mort des hommes et des femmes de tous les temps ».

Et le Pape ajouteaà l’intention des jeunes Syriens qui venaient de prier un "Notre Père" en araméen durant le Chemin de croix : « Ce soir, Jésus, et nous avec lui, embrasse avec un amour spécial nos frères syriens, qui ont fui la guerre ». Ce à quoi les jeunes ont répondu par des applaudissements nourris.

« Face au mal, à la souffrance, au péché, a poursuivi le Pape, l’unique réponse possible pour le disciple de Jésus est le don de soi, y compris de la vie Si quelqu’un, qui se dit chrétien, ne vit pas pour servir, sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Par sa vie, il renie Jésus Christ ».

« Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation à devenir des protagonistes dans le service. Il veut faire de vous une réponse concrète aux besoins et à la souffrance de l’humanité ; il veut que vous soyez un signe de son amour miséricordieux pour notre temps ! »

Durant son discours, il a affirmé que les jeunes « prêts à consacrer leur vie au service » des plus pauvres étaient « une réponse concrète aux besoins et à la souffrance de l’humanité ».

La célébration, rythmée de scénographies et d'œuvres d’art aussi méditatives que spectaculaires, était centrée sur le thème de la miséricorde. De station en station, des associations – parmi lesquelles l’Arche de Jean Vanier et les Missionnaires de la charité de Mère Téresa– se relayaient pour porter la croix, tandis que des vidéos de leurs œuvres caritatives étaient diffusées sur écran géant, illustraient leurs oeuvres caritatives.

Autour de l’Evangile et d’intentions de prière, des artistes faisaient revivre les étapes du Chemin de croix.

Dans son discours au terme de la rencontre, le pape, qui durant la journée avait visité les camps nazis d’Auschwitz et Birkenau ainsi qu’un hôpital pédiatrique, a exprimé « les interrogations auxquelles il n’y a pas de réponses humaines » : « Où est Dieu, si dans le monde il y a le mal, s’il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toit, des déplacés, des réfugiés ? Où est Dieu, lorsque des personnes innocentes meurent à cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? Où est Dieu, lorsque des maladies impitoyables rompent des liens de vie et d’affection ? Ou bien lorsque les enfants sont exploités, humiliés, et qu’eux aussi souffrent à cause de graves pathologies ? Où est Dieu, face à l’inquiétude de ceux qui doutent et de ceux qui sont affligés dans l’âme ? »

A ces questions, le Pape a donné « la réponse de Jésus » : « Dieu est en eux, Jésus est en eux, il souffre en eux, profondément identifié à chacun ». « En embrassant le bois de la croix, a-t-il assuré, Jésus embrasse la nudité et la faim, la soif et la solitude, la douleur et la mort des hommes et des femmes de tous les temps ».

Et le pape d’ajouter à l’intention des jeunes Syriens qui venaient de prier un Notre Père en araméen durant le Chemin de croix : « Ce soir, Jésus, et nous avec lui, embrassent avec un amour spécial nos frères syriens, qui ont fui la guerre ». Ce à quoi les jeunes ont répondu par des applaudissements nourris.

« Face au mal, à la souffrance, au péché, a poursuivi le Pape, l’unique réponse possible pour le disciple de Jésus est le don de soi, y compris de la vie ». Ainsi, « si quelqu’un, qui se dit chrétien, ne vit pas pour servir, sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Par sa vie, il renie Jésus Christ ».

« Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation à devenir des protagonistes dans le service; il veut faire de vous une réponse concrète aux besoins et à la souffrance de l’humanité ; il veut que vous soyez un signe de son amour miséricordieux pour notre temps ! »

« Il existe des interrogations auxquelles il n’y a pas de réponses humaines. Nous ne pouvons que regarder Jésus, et l’interroger lui. Et voici la réponse de Jésus : ‘‘Dieu est en eux’’, Jésus est en eux, il souffre en eux, profondément identifié à chacun. Il est si uni à eux, presqu’au point de former ‘‘un seul corps’’.

..." Aujourd’hui, l’humanité a besoin d’hommes et de femmes, et de manière particulière de jeunes comme vous, qui ne veulent pas vivre leur vie ‘‘à moitié’’, des jeunes prêts à consacrer leur vie au service gratuit des frères les plus pauvres et les plus faibles, à l'imitation du Christ, qui s’est donné tout entier pour notre salut. Face au mal, à la souffrance, au péché, l’unique réponse possible pour le disciple de Jésus est le don de soi, y compris de sa vie, à l'imitation du Christ ; c’est l’attitude du service.

" Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation à devenir des protagonistes dans le service ; il veut faire de vous une réponse concrète aux besoins et à la souffrance de l’humanité ; il veut que vous soyez un signe de son amour miséricordieux pour notre temps ! Pour accomplir cette mission, il vous indique le chemin de l’engagement personnel et du sacrifice de vous-mêmes : c’est çà le Chemin de la croix."

" Le Chemin de la croix n’est pas une pratique sadomasochiste ; le Chemin de la croix est l’unique voie qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance pour l’avenir et pour l’humanité. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Celui qui le parcourt, avec générosité et avec foi, sème l’espérance. Et je voudrais que vous soyez des semeurs d’espérance." (source : Service de presse du Vatican)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil