- 3 août 2016 - France
A PROPOS D'UNE PHRASE DU CARDINAL ANDRÉ VINGT-TROIS
Les propos du cardinal sur « les déviances des mœurs » ont été interprétés à tort comme une allusion au mariage homosexuel, par Corinne Narassiguin, et une porte-parole politique parlant d'indigne cette prétendue allusion.
C’est « d’une violence inouïe », a renchéri l’ancienne ministre UMP Roselyne Bachelot, pour qui « le combat continue contre les discriminations ».
L’entourage du cardinal Vingt-Trois a placé cette phrase dans son véritable contexte et a assuré qu'elle « visait un ensemble de mesures relatives à la bioéthique, au début et à la fin de vie, à la famille, et se voulait bien plus globale et générale que la question du mariage homosexuel ».
De son côté, le
porte-parole de la CEF, la Conférence des évêques de France, a défendu « le courage d’affirmer ce à quoi on croit » :
« Cette polémique est la parfaite illustration de certains politiciens et certains journalistes : on entend des indignations qui finalement font beaucoup de bruit, et sont "à côté de la plaque". Ce n’est pas parce que l’Eglise parle de déviances qu’elle condamne les personnes qui les vivent : elle est même la première à les accueillir. » (source : CEF)
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