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du 29 au 31 août 2016 (semaine 35)
 


- 31 août 2016
- Colombie
AU COEUR DE TOUTE ACTION PASTORALE

Le Pape a adressé un message qui se veut d'espérance au congrès jubilaire organisé du 27 au 30 août , par le Conseil épiscopal latino-américain, le Celam,
les évêques américains et la commission pontificale pour l’Amérique latine.

Ce monde fragmenté d’aujourd’hui a besoin de pasteurs qui sachent se montrer miséricordieux, car cela transforme les cœurs des hommes et renforce des parcours d’espérance. « Montrer miséricorde», cela devrait être le propulseur de toute action pastorale et missionnaire."

Ce message vidéo est adressé aux évêques, prêtres, religieux et laïcs qui participent à Bogota en Colombie à ce congrès pour le Jubilé de la miséricorde.

Le Pape s’appuie sur l’apôtre Paul à Timothée : « Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, je suis le premier des pécheurs. Mais s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus montre toute sa patience».

" L’apôtre ne cherche pas à se victimiser, il ne cherche pas non plus à se glorifier quand il dit qu’il lui a été fait miséricorde. Malgré son passé, il s’est laissé transformer par la miséricorde de Dieu" déclare le Pape, " et son cœur en a été chamboulé à tel point qu’il souhaite partager son expérience.

Cela montre, explique le Pape, combien loin d’être «une idée, un désir, une théorie» ou même une idéologie, la miséricorde est «une manière concrète de toucher» la fragilité de l’autre, de se faire plus proches des autres.

" L’action de Dieu part du cœur pour arriver à ses mains» sans peur de toucher ou de caresser, sans se scandaliser ou condamner, sans abandonner personne. Et ainsi, poursuit le Pape, «la manière dont nous traitons les autres ne doit pas être guidée par la peur» qui distingue, sépare, divise et provoque un sentiment de culpabilité et de peine, mais au contraire par l’espérance.

On pourrait être scandalisé, c’est assez «automatique» dans une lecture superficielle de la parabole du fils prodigue, par la tendresse du père qui étreint son fils qui l’a trahi. Mais si cela arrive, c'est parce qu’une «logique séparatiste nous envahit» et nous pousse à fracturer un peu plus notre réalité sociale entre bons et entre mauvais.

Derrière cela, poursuit le Pape, il y a «une perte de mémoire», «un Alzheimer spirituel», on oublie comment Dieu nous a fait miséricorde.

«La miséricorde n’est pas une théorie à brandir. C’est notre «unique devoir», prendre soin les uns des autres avec miséricorde. Il faut être des pasteurs qui soignent pour «renforcer les parcours d’espérance» et non qui «maltraitent». Cela doit apparaitre dans nos catéchèses, dans nos séminaires, dans nos activités missionnaires, dans nos plans pastoraux, conclut le Pape. Car, sans cela notre pastorale sera «tronquée à mi-chemin». (source : VIS)

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