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du 29 au 31 août 2016 (semaine 35)
 


- 31 août 2016
- Paris
LES COUPOLES DE LA CATHÉDRALE RUSSE

Le 24 août, au cours d’une cérémonie solennelle, les quatre petites coupoles de la cathédrale de la Sainte-Trinité, quai Branly à Paris, ont été installées, après avoir été bénites par l’administrateur du diocèse de Chersonèse, Mgr Nestor.

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie en France, Alexandre Orlov, plusieurs employés de la mission diplomatique russe à Paris, des représentants de la compagnie Bouygues, des représentants de la compagnie présidée par l’architecte de la cathédrale, J.-M. Wilmotte, assistaient à la cérémonie.

Une fois installées, les coupoles ont été surmontées de croix. Cet évènement marque l’achèvement des travaux à l’extérieur de la nouvelle cathédrale du diocèse de Chersonèse à Paris.

Le projet, évoqué en 2007, souhaite resserrer les liens entre la France et la Russie, grâce à cet ensemble culturel et cultuel orthodoxe dans la capitale. Pour concrétiser cet accord, l'État français vend pour 70 millions d'euros à la Fédération de Russie, un terrain constructible à proximité de la Tour Eiffel.

L'édifice qui est agrémenté de cinq bulbes dorés dont le plus grand devait s'élever à 27 mètres, fait grincer des dents à la Mairie de Paris et maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, manifestersa «très nette opposition» au projet de l'église orthodoxe. Il affirme alors que «son architecture de pastiche relève d'une ostentation tout à fait inadapté au site».

Face à ces oppositions, la Fédération de Russie retire sa demande de permis de construire le 26 mars 2013. Mais elle assure que «le bâtiment religieux et culturel sera bien édifié», avant de préciser qu'un nouveau projet serait choisi. L'architecte français, Jean Wilmotte, choisit de conserver les signes canoniques d'une cathédrale russe, notamment les cinq bulbes.

Néanmoins, ils seront de couleur «or matifié» afin de les rendre moins visibles dans le panorama des bords de Seine. Il faut, selon lui, que ces dômes soient moins éclatants que celui des Invalides.

Le centre «spirituel et culturel orthodoxe» abritera, outre la cathérale, une école bilingue franco-russe de 150 élèves, une maison paroissiale, un centre culturel comprenant une librairie, des salles d'exposition et un café.
Wilmotte évoque un ensemble «monolithique et très calme». Un bâtiment qui, pour reprendre les termes de l'ambassadeur russe, Alexandre Orlov, doit «être le symbole de la proximité historique, culturelle et spirituelle» entre Paris et Moscou. (source
: Mospat)

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