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du 20 au 23 octobre 2016 (semaine 42)
 


- 23 octobre 2016
- Terre Sainte
LA POLEMIQUE SUR JERUSALEM moc


Après l’adoption d’une résolution de l’Unesco concernant les Lieux Saints à Jérusalem, Israël s’est élevé contre ce texte qui, à ses yeux, nie le lien historique entre la ville et le peuple juif.

" Le Mont du Temple est un lieu saint du judaïsme, sur lequel se trouvait le Temple érigé par Salomon. Aujourd'hui, l'Esplanade_des Mosquées occupe la majeure partie du mont du Temple avec deux monuments majeurs de l'islam: : la mosquée al-Aqsa et le dôme du Rocher

." Après la conquête et l’annexion de la partie orientale de la Ville sainte en juin 1967, Israël a renoué avec la tradition biblique enjoignant aux Juifs d’y effectuer un pèlerinage lors des fêtes rythmant les saisons, Pessah (Pâque) au printemps, Shavouot (Pentecôte) en été, et Soucot en automne.

« C’est notre réponse à la résolution adoptée mardi par l’Unesco (…) Personne ne nous séparera de nos lieux saints », affirme Arié Déri, ministre de l’intérieur et chef du parti orthodoxe séfarade Shass.

Approuvé par 25 États, contre 6 et 26 abstentions, le texte de l'UNESCO comporte plusieurs éléments dont il faut tenir compte. C'est une déclaration. S'il reconnaît le caractère sacré de Jérusalem pour les trois monothéismes, il est restrictif, car il ne fait référence à l’esplanade des mosquées Omar et al-Aqsa, 3e lieu saint de l’Islam, que sous son nom arabe Haram el-Sharif.

De même, il désigne le Mur Occidental sous son nom arabe Al-Buraq (du nom du mythologique cheval ailé du prophète Mohammed), puis entre guillemets par les termes « Mur des Lamentations », impliquant ainsi son caractère non officiel.

En représailles, Israël a suspendu sa coopération avec l’Unesco. En 2011, Israël et les États-Unis avaient déjà cessé de verser leurs cotisations.

Le Mexique et le Brésil, qui ont pris leurs distances avec la motion de l’Unesco. D’autres pays comme la France ou l’Inde, se sont abstenus.

L ’État hébreu a conservé l’appui de ses amis les plus proches, comme les États-Unis, l’Allemagne, la Grande Bretagne ou les Pays-Bas, mais a été lâché notamment par la Chine et la Russie.

On ne ne peut négliger en cette affaire, la politique envahissante qu'et la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, qu’Israël considère comme partie intégrante de sa capitale «éternelle» malgré le refus de la communauté internationale.(source
: AFP)

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