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du 9 au 13 décembre 2016 (semaine 49)
 


- 13 décembre 2016
- Suisse
LA DIGNITE HUMAINE EST INDISSOCIABLE ET INALIENABLE

" Les Eglises suisses rappellent que la dignité humaine n’est pas négociable. L’être humain ne peut garantir lui-même sa dignité, c’est donc toujours la dignité d’autrui qu’il faut protéger”.

C’est la conviction que les Eglises catholique romaine, catholique-chrétienne et protestantes de Suisse rappellent à l’occasion du 10 décembre, la Journée internationale des droits humains et qu'elles ont soulignés les Eglises dans un communiqué du 8 décembre. L’être humain ne peutpas toujours garantir lui-même sa dignité, c’est donc toujours la dignité d’autrui qu’il faut protéger”.

Ceci doit se traduire dans de nombreux domaines tels que la migration, la mondialisation et le commerce international, le changement climatique, la protection de l’environnement, ou encore le début et la fin de vie, le respect des droits humains ne va pas de soi, soulignent les Eglises dans un communiqué du 8 décembre.

A l’occasion de la Journée internationale des droits humains, elles martèlent que la protection de la dignité n’a rien à voir avec la libre disposition de soi. “Bien au contraire, la dignité précède toujours l’autodétermination. L’être humain ne peut garantir lui-même sa dignité, c’est donc toujours la dignité d’autrui qu’il faut protéger”.

Ce pouvoir discrétionnaire a un prix que payent celles et ceux qui sont forcés à l’indisponibilité, n’ayant ni pouvoir politique, ni capacité économique.

Pour les Eglises en Suisse, une partie de l’humanité s’arroge ainsi le droit de décider de la vie d’une autre partie. “Les rassasiés décident du sort des affamés, les puissants de celui des faibles, les vivants disposent du destin de celles et ceux qui ne sont pas encore nés”.

“Peut-être le temps n’est-il plus très éloigné où les personnes âgées devront même justifier leur prétention à vivre dans notre société en y jouissant du même respect et des mêmes droits que ceux qui mènent une vie souveraine et productive, en termes économiques”, s’interrogent les Eglises. La dignité de l’être humain et de la créature ne se construit pas, elle ne peut qu’être, et être admise comme telle, concluent-elles. (source
: COE)

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