- 26 décembre 2016 -
LA CIVILTA CATTOLICA ET L 'INDISPENSABLE DISCERNEMENT Eglise a

La revue jésuite La Civiltà Cattolica paraît désormais dans une formule française qui sera celle d’un mensuel regroupant le meilleur de la revue qui, elle, paraît tous les quinze jours en langue italienne”.

Antonio Spadaro, son directeur, en introduction du premier numéro, évoque également l’ambition de cette publication jésuite fondée en 1850, que certains la considèrent comme la revue “semi-officielle” du Saint-Siège:

“ La Civiltà Cattolica, dit-il, entend offrir depuis toujours à ses lecteurs le partage d’une expérience intellectuelle illuminée par la foi chrétienne et profondément ancrée dans la vie culturelle, sociale, économique, politiques de notre époque”.

Il explique également l’esprit qui sous-tend sa ligne rédactionnelle: “Il ne s’agit (…) jamais de choisir entre Dieu et le monde; mais plutôt toujours Dieu dans le monde”.

" En fait l’art du discernement comme le pape François l'a évoqué, dans un entretien en petit comité jésuite. Il faut éviter les risques, encourus par certains programmes de formation sacerdotale, “d’éduquer à la lumière d’idées trop claires et trop distinctes, et donc d’agir avec des limites et des critères définis de manière rigide a priori, et qui font abstraction des idées concrètes”.

Toujours dans le même esprit, Antonio Spadaro donne en exemple “l’incapacité de discernert” ce qui, par exemple, a créé “certaines incompréhensions” concernant l’exhortation apostolique post-synodale "Amoris Laetitia".

“ Discerner veut dire écouter la voix de l’Esprit et se confronter avec l’histoire, ses exigences, ses défis, surtout avec ce qui concerne les personnes singulières, dans leur vie concrète, allant au-delà des abstractions et des ‘cas'”, et "Civilta Cattlica" aidera les lecteurs en ce discernement

En intégrant des lecteurs de langue francophone, " Civiltà Cattolica" espère intégrer davantage d’autres cultures au sein même de la revue. “L’ouverture à la dimension internationale s’est beaucoup accentuée par rapport au passé, explique Antonio Spadaro. Une revue culturelle peut de moins en moins être identifiée à une nationalité particulière”. (source : .VIS)

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