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du 8 au 11 janvier 2017 (semaine 02)
 


- 11 janvier 2017
- Audience
PARTAGER LA DOULEUR POUR REDONNER L'ESPOIR eglise ab

Le
4 janvier, dans sa catéchèse sur l’espérance chrétienne, et les enfants innocents, la Pape s’est concentré sur la figure de Rachel qui nous parle de « l’espérance dans les larmes » tel qu’en a parlé le prophète Jérémie.

Ce dernier, qui écrit au moment de la conquête assyrienne du royaume du Nord, faisant de Rachel le symbole de toutes les mères, explique dans ses Lamentations, que cette mère ne voulait pas être consolée de la disparition de ses fils.

Sa douleur est ainsi proportionnelle à son amour, explique le Pape : « Rachel renferme en elle la douleur de toutes les mères du monde, de tout temps, et les larmes de chaque être humain qui pleure des pertes irréparables ».

« Pour parler d’espérance à qui est désespéré, il faut partager son désespoir. Pour sécher les larmes du visage de qui souffre, il faut unir nos pleurs aux siens » Et si les mots sont insuffisants, il suffit alors d’un « silence » ou « d’une caresse ».

« Les larmes mêmes sèment l’espoir » explique François, car aux pleurs de Rachel qui pleure la mort de ses fils, le Seigneur répond par une promesse : « le peuple pourra revenir d’exil et vivre dans la foi, libre, son rapport avec Dieu ». Les pleurs deviennent alors « principe de vie nouvelle pour les fils exilés, prisonniers, loin de la patrie ».

Et commentant alors le massacre des saints innocents, l'évangéliste saint Matthieu reprend ce texte du prophète Jérémie face à la tragédie de la mort d’êtres humains sans défense, à l’horreur du pouvoir qui méprise et supprime la vie.»

« Les enfants de Bethléem meurent à cause de Jésus. Et lui, l'Agneau innocent, mourra à son tour, pour nous tous. Ainsi le Fils de Dieu est entré dans la douleur des hommes ».

A ceux qui demandent pourquoi les enfants souffrent-ils, le Pape reconnait qu’il n’a pas de réponse. Mais en regardant le crucifix, en « regardant seulement l’amour de Dieu qui donna son Fils qui offrit sa vie pour nous, on peut indiquer une voie de consolation ».

Les larmes de Marie qui pleure son fils au pied de la croix sont comme celles de Rachel, « qui ont généré espoir et vie nouvelle ». (source
: Fides)

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