QUI SONT VRAIMENT LES CATHOLIQUES :
Etre catholique, c’est quoi ?

Le sondage qui a été fait par IPSOS ne prétend pas répondre au niveau de la foi personnelle de chacun, mais il veut démontrer que l’on ne peut plus définir le catholicisme en 2017 comme il y a 50 ou 60 ans. c'est à a voir

Le résultat de ce questionnaire permet de dire que, actuellement, 56 % des Français se disent catholiques, alors que 15 % seulement se disent « pratiquants », ce terme de « pratiquant» étant également lui-même beaucoup plus ouvert qu’il y a une quinzaine d’années ! Si on demande à ces 56 % ce que cela veut dire pour eux « être catholique », 71 % d’entre eux répondront que c’est « croire à la résurrection du Christ » !

On peut alors se poser la question de savoir pourquoi cette réponse, qui est celle de la croyance fondatrice du christianisme, n’est pas celle de tous ceux qui se disent catholiques ! Pour la majorité des Français, un catholique est celui qui est baptisé. C’est ce que pensent 67 % des personnes interrogées, 72 % des catholiques pratiquants et 81 % des non-pratiquants, ce qui inclut aussi le souci de faire baptiser leurs enfants.

Entre les catholiques pratiquants et les non-pratiquants existe en fait un clivage très significatif, à savoir que les premiers sont plutôt centrés sur la croyance ou sur les traditions, et les autres plutôt attachés aux rites. Et les pratiquants mettent l’accent sur la prière personnelle plus que sur la messe du dimanche.

En 2010, 37?% des Français manifestaient leur attention à la famille ; en 2015, deux ans après les manifestations contre le mariage homosexuel, ils étaient 46%, surtout des jeunes. Et si on leur demande : «?Pour vous, être catholique est-ce défendre la famille traditionnelle ou s’engager auprès des pauvres et des exclus???», les 25-34 ans sont 60?% à répondre «?défendre la famille traditionnelle?». Les plus de 65 ans sont plus partagés?; 51?% d’entre eux préfèrent s’engager auprès des plus pauvres.

Cette différence pose question ?: le catholicisme engagé dans la solidarité face à l’exclusion, est-il en train de s’estomper?? Les nouvelles générations portent-elles ce souci, mais d’une autre façon?? Autant de questions auxquelles cette enquête va essayer d’apporter des réponses. )
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