- 25 mars 2017 - Togo
L'EGLISE SE RETIRERAIT DU JEU POLITIQUE
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Depuis plusieurs semaines, le pays est en proie à de fortes tensions sociales, et les syndicats togolais ont posé un ultimatum au pouvoir,allant jusqu'à la paralysie totale du pays pendant vingt-quatre heures.
« Nous sommes dans un contexte de paupérisation accrue », dénonce Nadou Lawson, coordinatrice générale de la Synergie des travailleurs du Togo (STT), qui regroupe plusieurs syndicats du pays.
Placé à la tête d’une Commission « vérité, justice et réconciliation » à la demande du gouvernement, Mgr Nicodème Barrigah, évêque d’Atakpamé, s’est fait l’un des porte-parole de la demande d’indemnisation. à travers un rapport publié en 2012, que le pouvoir a promis de prendre en compte. Depuis, rien n’a évolué. Si bien que l’Église catholique se retire peu à peu du jeu politique.
Avec d’autres bénévoles de la commission "Justice et Paix", il reçoit toute la journée des habitants de Lomé confrontés à des litiges fonciers, à des héritages inéquitables ou à des conflits familiaux.
Mgr Barrigah
craint qu’une « étincelle embrase le pays » mise sur une « lente conscientisation du peuple », à travers des actions de sensibilisation, avec « Justice et Paix », une émission interactive très populaire qu’il anime tous les mercredis soir sur Radio Maria.
Il projette de créer dans les lycées et les collèges des « clubs de la paix ». Il veut y croire : « Tout cela finira bien par porter ses fruits. » (source : Fides)
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