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Du 9 au 15 avril 2017 (semaine 15)
 


-15 avril 2017

A LA MESSE DES RAMEAUX eglis a

Devant une foule de fidèles portant des rameaux d’olivier, le Saint-Père a appelé à voir Jésus en celui qui souffre aujourd’hui, comme Jésus a souffert sur la Croix, en cette célébration à la fois «joyeuse et douloureuse».

C’est à la fin de cette messe, que la Croix des JMJ a été transmise des Polonais de Cracovie, qui ont accueilli cette fête en juillet 2016, aux jeunes du Panama où est prévu le prochain rassemblement mondial en 2019.

Dans le récit des Rameaux, raconte le Pape, lorsque Jésus est acclamé comme un roi en descendant du mont des Oliviers, « l’Évangile met en exergue l’enthousiasme des disciples, qui accompagnent le Maître par de joyeuses acclamations ». Un « enthousiasme qui a gagné les enfants et les jeunes de la ville, qui se sont unis au cortège par leurs cris » imagine le Saint-Père, en chasuble rouge. C’est la couleur de la Passion du Christ.

" Car si l’événement d’aujourd’hui est joyeux, il est aussi douloureux, « cette célébration a comme une double saveur, douce et amère » explique le Pape, car « le récit évangélique de sa passion est solennellement proclamé ». Jésus « n’est pas un naïf qui sème des illusions, un prophète "new age", un vendeur d’illusions, loin de là : il est un Messie bien déterminé, avec la physionomie concrète du serviteur, le serviteur de Dieu et de l’homme qui va vers la passion ; c’est le grand Patient de la douleur humaine » insiste le Pape.

" Comme Jésus l’avait annoncé :« sa victoire finale passera par la passion et la croix ». Un parcours qui est aussi celui des fidèles qui veulent suivre Jésus, prévient François, et qui doivent demander « la patience de supporter notre croix : de ne pas la rejeter, de ne pas la jeter, mais en regardant Jésus, de l’accepter et de la porter, jour après jour ».

" Ce Jésus, poursuit le Pape, qui est aujourd’hui fêté comme un roi et « ovationné », mais qui sait que « le "crucifiez-le" l’attend, ne nous demande pas de le contempler uniquement dans les tableaux ou sur les photographies, ou bien dans les vidéos. Non ! ».

" Il faut apprendre à voir Jésus dans le visage de l’autre qui souffre comme lui a souffert, car « il est présent dans beaucoup de nos frères et sœurs qui aujourd’hui connaissent les souffrances comme lui

" Jésus est en eux, en chacun d’eux, et avec ce visage défiguré, avec cette voix cassée, il nous demande à être regardé, à être reconnu, à être aimé ». Car « c’est le même Jésus qui est entré à Jérusalem au milieu des rameaux de palmier et d’oliviers agités, puis a été cloué sur la croix et est mort entre deux malfaiteurs ». (source : News.va)

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