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Du 18 au 21 mai 2017 (semaine 20)
 


- 21 mai 2017
- République centrafricaine
RETOUR AU CALME APRES DE SANGLANTS AFFRONTEMENTS

« A Bangassou, la situation semble tranquille. Grâce à la médiation du Cardinal Nzapalainga, Archevêque de Bangui, qui a probablement été déterminante, les rebelles ont accepté de déposer les armes.

« Le bilan de l’attaque conduite par une centaine d’antibalakas est cependant lourd, même s’il n’est pas comparable à celui d’Alindao où au moins 150 personnes sont morts entre le 7 et le 9 mai dans le cadre d’affrontements entre antibalakas et anciens rebelles de la Seleka.

A Bangassou, certaines sources font ét
at de quelques 30 morts alors que la Croix Rouge locale fait état de 150 morts.

Les évacués sont eux aussi nombreux et peuvent sûrement se compter par milliers. Certains ont par ailleurs traversé le fleuve Oubangui pour se rendre en République démocratique du Congo ».

Un autre groupe de rebelles a décidé d’abandonner la ville de Niem – plus à l’ouest par rapport à Alindao et à Bangassou – qu’il occupait depuis une dizaine de jours et où une douzaine de personnes – mais selon des sources locales une trentaine – aurait perdu la vie » ajoute le missionnaire.

Le Père Trinchero conclut dans tous les cas sur une note d’espérance : « Le 16 mai, en passant dans le KM5 – le quartier musulman de Bangui – au sein de la zone inhabitée et presque rasée par les événements de 2013-2014 – désormais une sorte de no man’s land entourant le KM5 comme une sorte d’enclave – j’ai vu qu’une maison était en voie de reconstruction. Je ne sais pour l’heure si cela a lieu grâce aux contributions d’une ONG mais il s’agit dans tous les cas d’un beau signal ».

Le
cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, se trouve à la tête de la mission de médiation qui a convaincu quelques centaines de rebelles à quitter Bangassou, ville du sud-est de la République centrafricaine, où ont eu lieu les épisodes de violence les plus dramatiques et les plus sanglants de ces dernières semaines.

Quelques centaines de rebelles appartenant aux antibalakas ont accepté de quitter la ville où des 1.000 personnes avaient été contraintes à se réfugier dans la mosquée, 1.500 autres dans l’église et 500 à l’hôpital. De surcroît, 3.000 habitants de la ville ont cherché refuge en République démocratique du Congo. (source
: Fides)

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