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Du 14 au 16 juillet 2017 (semaine 28)
 


- 16 juillet 2017

IL FAUT REDECOUVRIR ET REVIVRE CE PATRIMOINE

Dans un tweet publié le 11 juillet le Pape invite les Européens à redécouvrir leur patrimoine spirituel : «L’Europe a un patrimoine idéal et spirituel unique au monde qui mérite d’être reproposé avec passion et une fraîcheur renouvelée.»

En la fête de saint Benoît, patron de l’Europe, le cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et président du CCEE, a repris les diverses paroles du Pape : «Les paroles du Saint-Père sont d’une très grande importance, spécialement en ce moment, étant donné que les difficultés dans lesquelles se débat l’Union européenne sont sous les yeux de tous.

" Donc ces paroles arrivent comme un grand rappel, et un encouragement pour le cheminement européen. Elles devraient rejoindre l’esprit et le cœur, des principaux responsables, comme elles l’étaient dans le cœur des pères fondateurs de l'Europe."

" Le Pape parle de re-proposer le patrimoine de l’Europe «avec une fraîcheur renouvelée». Aujourd’hui l’Europe semble un peu fatiguée et repliée, peut-être, justement, peu consciente de son unicité… Bien sûr. Quand on perd l’identité originelle, ensuite on ne sait plus qui nous sommes. Alors il y a moins d’enthousiasme, parce qu’arrive la perte du «où allons-nous, qui sommes-nous, que devons-nous faire»…

" C’est la nature des choses : cela veut pour l’Europe dans son ensemble, pour un État, cela vaut pour n’importe quelle personne. Donc le discours de nos origines chrétiennes n’est pas fondamentalement un discours académique, ou pire, une idée de clocher. Il s’agit justement de la question de ce que nous sommes, de ce que l’Europe est dans son origine, dans sa vocation, et dans sa mission, et que le Pape reconfirme comme universelle".

Ceci est très important. Parmi les vocations de l’Europe il y a certainement celle de l’accueil, un moment aussi où cette dimension spécifique de l’Europe se trouve en difficulté, si nous pensons au débat sur les migrants… Oui parce que quand arrive la peur, naît d’un désarroi des idéaux et de l’identité, la peur suggère de faire des tranchées, de se renfermer, de se faire un périmètre au lieu de se mettre en dialogue.

" Pour se mettre en dialogue il faut vraiment avoir quelque chose à dire sans brasser de l’air ou dire des lieux communs, des phrases toutes faites, avec plus ou moins d’effet, mais qui ne disent rien en substance. Il faut savoir qui l’on est. Donc le discours sur l’identité européenne n’est pas le contraire du dialogue, mais il en est la condition ". (source : News.va)

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