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Du 1 au 7 août 2017 (semaine 32)
 


- 7 août 2017
- Inde et Chine -
LES AVANCEES DE LA CHINE VERS L'iNDE

La construction d’une route goudronnée par Pékin sur le plateau du Doklam, dans la vallée tibétaine de Chumbi, à l’ouest du Bhoutan, tourne au contentieux régional, entre Pékin et Delhi.

Dans le même temps, la
Chine renforce les effectifs de ses soldats en poste à l’ouest du Bhoutan, Etat indépenant soutenu par l'Inde, dans un face-à-face de plus en plus tendu avec les militaires indiens.

Depuis la mi-juin, ces derniers veulent les empêcher de construire une route qui avance vers l’Inde. Ce corridor de 20 km, revendiqué par le Bhoutan et la Chine, représente un territoire stratégique situé près de la frontière de l’Inde.

Le contentieux est ancien. « Un accord frontalier a été signé en 1890 par des régimes aujourd’hui disparus : l’empire britannique des Indes et la dynastie chinoise. Les acteurs ne se sentent pas tenus par les négociations de traités négociés au XIXe siècle », remarque le côté chinois
.

Depuis de nombreuses années, le Bhoutan et la Chine conduisent des négociations afin de délimiter ces frontières. Pékin ne dispose pas de représentation diplomatique au Bhoutan, pays grand comme la Suisse dont la sécurité est assurée par Delhi, qui se trouve directement concerné par le dossier.

Un traité d’amitié, signé en 1949, reconnaît l’indépendance du Bhoutan tout en rappelant sa proximité avec l’Inde : il prévoit que Thimphou (capitale du Bouthan) accepte de se laisser guider par Delhi dans ses relations avec le monde extérieur.

Les Indiens perçoivent avec inquiétude la militarisation du plateau tibétain, qui donne la possibilité aux Chinois d’arriver rapidement avec
leurs troupes sur la frontière indienne.

Depuis l’automne 2016, Pékin a
inauguré la construction d’un corridor économique reliant la Chine au Pakistan, évalué à 46 milliards de dollars (39 milliards d’euros), concfétisan un projet d'une nouvelle Route de la soie (« One belt, One road »), immense réseau de voies commerciales tissé au bénéfice de la deuxième puissance économique mondiale et lancé en 2013 par le président Xi Jinping.

Ce dernier
doit, à l’automne, se présenter pour un nouveau mandat de cinq ans ne peut pas montrer de signes de faiblesse, sauf à remettre en cause sa politique conquérante. (source : Mepasie)

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