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Du 27 au 31 août 2017 (semaine 35)
 


- 31 août 2017
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NIGERIA : EN FAVEUR DE L'UNITE NATIONALE

« Il faut cesser de faire résonner le tambour de guerre » : déclare le président de la conférence épiscopale au nom des évêques, préoccupés par l’état de la Fédération , traversée par de fortes tensions ethniques, sécessionnistes et sociales.

« Nous devons apprendre de la tragique expérience de la guerre civile, qui a détruit un grand nombre de vies et dont les effets peuvent encore être constatés de nos jours », afin d’éviter que les actuelles tensions ne débouchent sur une nouvelle tragédie nationale, 50 ans après le début de la guerre du Biafra (1967-1970).

« Sans doute – écrivent les évêques – au cours de ces deux dernières années, la vie nationale nigériane a connu l’augmentation du nombre des agitations ethniques et régionales qui sont venues s’ajouter aux précédentes tensions politiques, religieuses, ethniques et sociales ».

Ces tensions « tracent le cadre d’une nation agitée au sein de laquelle différentes composantes de la population se sentent exclues ou marginalisées ».

Parmi les exclus se trouvent en particulier de vastes strates de la population juvénile. « Ce n’est un secret pour personne que la situation du Nigeria n’apparaît pas prometteuse pour les nouvelles générations »

« Ceci est causé par l’avidité à grande échelle et par la corruption de notre classe politique plus âgée qui continue à provoquer la colère et l’indignation chez les jeunes. La démocratie est renforcée lorsque la classe politique, les élites et les anciens parviennent à un consensus afin de garantir la cohésion nationale et un sens d’appartenance inclusif pour tous ».

« Ceux qui se sentent marginalisés ou opprimés ne doivent cependant pas tirer un avantage indu de la liberté d’expression, en rendant des déclarations incendiaires qui menacent l’unité et la survie du pays » avertissent les évêques.

« Il faut cesser de faire résonner le tambour de guerre. La guerre est un vent malade qui ne porte aucun bénéfice à qui que ce soit. Nous devons nous engager dans des formes plus constructives de communication et de dialogue à l’intérieur d’un cadre démocratique qui rejette le préjudice, l’intolérance ou l’exhibition d’un sens de supériorité sur les autres » concluent les évêques. (source
: .Fides)

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