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Du 1 au 5 octobre 2017 (semaine 40)
 


- 5 octobre 2017
- Sud-Soudan afriq a
LE SEUL ESPOIR, C'EST L'EGLISE

“Au Soudan du Sud, frappé par la guerre civile, pour les gens du peuple, pas pour les chefs,pour qui cette guerre n’est qu’un business -, le seul espoir, c’est l’Eglise”, déclare Betram Gordon Kuol de l'association de "Saint Vincent de Paul".

La guerre civile a éclaté en décembre 2013 dans ce pays de 12 millions d’habitants – deux ans après la proclamation de l’indépendance du Soudan du Sud pour vivre le christianisme,

Cette populations'est divisée entre les clans du président Salva Kiir, un Dinka, et ceux de son ancien vice-président, Riek Machar, un Nouer,

Le conflit qui a pris une dimension ethnique, instrumentalisé par les chefs de guerre., a déjà provoqué des dizaines de milliers de victimes. Les deux adversaires ont fait appel à leurs groupes ethniques respectifs,.

Plus de 2 millions de personnes – dont 1 million d’enfants – ont fui les combats et ont passé les frontières pour chercher la sécurité en Ouganda, au Soudan, en Ethiopie, au Kenya, en République démocratique du Congo et en République centrafricaine. L’Ouganda abriteà lui seul ,plus d’un million de réfugiés sud-soudanais.

Quelque deux millions d’autres sont des déplacés internes, souvent en proie à la famine.

Le conflit a pris une dimension ethnique, instrumentalisé par les chefs de guerre. Cette âpre lutte pour le pouvoir entre Salva Kiir, un catholique, et Riek Machar, qui appartient à l’Eglise évangélique presbytérienne du Soudan du Sud, a rapidement été transformée en une cruelle guerre intertribale par les chefs de guerre.

Sur place, l’association dirigée par Betram Gordon , travalle à la survie des populations et emploie une cinquantaine de personnes. Elle développe des programmes générant des revenus (élevage de poules pondeuses, production de textiles, etc.) “pour ne pas dépendre totalement de l’étranger”.

L’ONG dirige également le centre “Be In Hope”, qui accueille les enfants des rues, ainsi qu’un dispensaire et un centre de formation qui enseigne différentes disciplines, comme la mécanique auto, la maçonnerie, la menuiserie, l’électricité, l’informatique, la couture, sans oublier un programme de formation en agro-business et en soins et hygiène destiné aux femmes.

Grâce à quoi, l’association inspirée par la mémoire de Soeur Emmanuelle, récolte annuellement les trois-quarts de ses dons en Suisse (principalement un soutien du Service de la solidarité internationale du canton de Genève, de la Ville de Genève et de communes genevoise, quelques fondations, ainsi que les cotisations et les dons de ses 700 membres). Le reste vient d’ONG partenaires en France, Angleterre (Société Saint-Vincent-de-Paul) et Autriche .(sourc
e : Fides).

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