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2005-01-12 - Thaïlande
ALLER LA OU PERSONNE NE PEUT ALLER.

"Plusieurs de nos volontaires iront là où ne sont pas encore arrivés les secours. Nous irons jusqu’où ne pourra arriver aucune organisation gouvernementale".

Pour ce qui concerne l’assistance en faveur des enfants devenus orphelins à cause de la catastrophe, Mgr Joseph Prathan, évêque du diocèse de Surat Thani, à la frontière avec la Malaisie l’Evêque rappelle que le Roi de Thaïlande en personne s’est chargé entièrement et exclusivement de cette tâche.

"Dans l’histoire de l’Eglise catholique en Thaïlande, dit-il, on n’a jamais vu le pays aussi uni et aussi bien organisé dans le service envers les plus nécessiteux, comme c’est le cas en cette douloureuse expérience. C’est une belle image de solidarité et de communion qu’il offre, et à laquelle participe aussi toute la communauté catholique de Thaïlande avec son aide substantielle".

Au Centre opératif de Phang-nga, qui coordonne les aides pour les réfugiés dans le diocèse de Surat Thani, les initiatives se multiplient. Des volontaires, des religieux, des prêtres et des laïcs travaillent à donner le maximum de leurs énergies dans l’œuvre d’assistance. Le Centre a été créé grâce à l’engagement de la Conférence Episcopale, de la Caritas de Thaïlande, du Diocèse de Surat Thani, et des Instituts religieux thaïlandais, qui ont décidé, dans les jours qui ont suivi le raz-de-marée, de donner une réponse concrète aux besoins des familles de réfugiés.

Après avoir indiqué que Phuket, Krabi, Phang-nga étaient les régions qui présentaient les besoins les plus grands, il a expliqué : "Des groupes composés de prêtres, de religieuses et de laïcs ont déjà déclaré qu’ils étaient disponibles pour travailler auprès des gens. En plus d’apporter des aides matérielles, leur travail consistera surtout à accompagner les personnes au plan psychologique, à donner une assistance médicale, et à recueillir les informations ". (source et information : Agence Fides)

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