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FlashPress - Infocatho
10 au 12 janvier 2005 (semaine 02)
 

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2005-01-12 - France
UNE ÉGLISE DANS LE QUARTIER CHINOIS DE PARIS.

En complément de l’église du centre de Paris où ils se réunissaient, les Chinois de la capitale auront désormais leur propre église, Notre-Dame de Chine, qui ouvrira ses portes fin mai, au cœur de l'un des quartiers chinois de Paris.

Ils l’attendaient dans ce quartier depuis bientôt 25 ans Les premiers immigrants chinois sont arrivés vers 1916. Venus surtout du Wenzou, ils s'installèrent dans le Marais et près du Temple et travaillant dans la maroquinerie ou la confection. D'où leur messe dans l'église Sainte Élisabeth au centre de Paris.

Les arrivées s'accélèrent à partir du milieu des années 1970, depuis l'Indochine ou la Chine, et les Chinois s'installent dans le XIIIe arrondissement, où ils sont sans doute plus de 100.000 résidents, ainsi qu’à Belleville ou en banlieue.
Située dans ce quartier, Notre-Dame de Chine pourra accueillir quelque 200 fidèles dans les 550 m2 d'une ancienne salle de patronage, à quelques mètres de l'église Saint-Hippolyte où une soixantaine de personnes viennent déjà chaque dimanche depuis deux ans pour une messe en chinois. On estime à 3.000 les catholiques chinois installés en France dont les 2/3 dans la région parisienne.

Les Églises protestantes évangélistes ont déjà ouvert plusieurs salles de prière à l'intention de la communauté chinoise, notamment deux à Belleville.

La construction de Notre-Dame de Chine
est financée pour 1,4 million d'euros par les "Chantiers du Cardinal", association fondée par le cardinal Verdier, d’où son nom, et qui a construit grâce à des dons et legs plus de 300 églises à Paris et en banlieue depuis 1931.

Pour le Nouvel an chinois, le 9 février cette année, une messe spéciale sera célébrée avec un rite pour les ancêtres. "C'est une tradition très ancienne, ni bouddhiste ni catholique. Rome l'avait interdite au XVIIIe siècle mais l'interdiction a été levée en 1939", raconte le père Ma, prêtre chinois en France depuis une dizaine d’années. "Nous remplaçons simplement dans la prière le mot "ciel" par "Dieu". (source : diocèse de Paris)


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