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2005-01-21 -
SAINT GRÉGOIRE L'ILLUMINATEUR.

Le mercredi 19 janvier, e n se rendant à la salle Paul VI du Vatican, pour l’audience générale, le pape a fait une halte "Via dei Fondamenta" , au Nord de la basilique vaticane, où il a inauguré et béni la statue de saint Grégoire l’Illuminateur, l'apôtre fondateur de l’Arménie chrétienne.

Puis à la fin de l’audience générale, Jean-Paul II a salué Sa Béatitude Nersès Bédros XIX, patriarche catholique de Cilicie des Arméniens, et les évêques qui l’accompagnaient. Le patriarche a également célébré la liturgie en la basilique vaticane avant la bénédiction papale, et en présence d’un représentant du Catholicos de l’Eglise arménienne apostolique d’Etchmiadzine (non rattachée à Rome), de l’ambassadeur d’Arménie près le Saint-Siège, et d’un envoyé de la présidence de la République d’Arménie.

Le patriarche est venu à Rome pour assister à la bénédiction de la statue de saint Grégoire l ’Illuminateur, qui est placée dans une des niches extérieures de la Basilique vaticane. Cette sculpture répond à un désir du patriarche des Arméniens catholiques, exprimé à Jean-Paul II, en 2001, durant les célébrations pour les 1700 ans de la conversion du pays à l’Evangile. Haute de cinq mètres de haut, elle a été réalisée en marbre blanc de Carrare, à la demande du collège arménien de Rome et elle est l’œuvre du sculpteur arménien Kazan Khatchik.

Selon une très ancienne tradition, le christianisme a pénétré en Arménie grâce aux apôtres Thaddée et Barthélemy. En 301, saint Grégoire, connu pour cette raison comme l'"Illuminateur" de la nation arménienne, amena le souverain à la foi dans le Christ, celui-ci lui demanda le baptême, et, premier parmi tous les royaumes et avant même l'empire romain, le christianisme fut reconnu religion officielle d'État.

En 451, l’Eglise arménienne récusa les décisions du concile de Chalcédoine telles qu’elles lui avaient été transmises par une traduction sans doute défectueuse. Cette séparation donna naissance à l’actuelle Eglise apostolique arménienne, distincte de l’Eglise romaine comme de l’Eglise orthodoxe. Les dialogues théologiques de ces dernières années ont rapproché Rome et Etchmiadzine, car l'unité doctrinale se révèle par delà des divergences qui subsistent encore. (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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