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16, 17 et 18 janvier 2005 (semaine 03)
 

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2005-01-18 - Suisse
PRÉCISIONS POUR L'INSTRUCTION SUR L'EUCHARISTIE.

La Conférence des évêques suisses (CES) vient d’envoyer à tous les agents pastoraux de Suisse, un documet traitant de l'Instruction romaine "Redemptionis Sacramentum" et des questions controversées qu’elles soulèvent.

Dans leur message au sujet de "Redemptionis Sacramentum", les évêques souhaitent donner des réponses aux responsables de la vie liturgique en Suisse. Le message fait suite aux questions soulevées par l’Instruction romaine et "ouvre ainsi un dialogue qui se poursuivra tout au long de l’ 'Année de l’Eucharistie'".

Ils désirent aussi instaurer un dialogue tout au long de l’Année de l’Eucharistie, accompagner et soutenir la vie spirituelle et le développement des services et ministères pastoraux. Le domaine de la liturgie s’y prête particulièrement bien étant un point sensible.

L’Instruction a suscité de nombreuses réactions, souligne encore la CES : positives pour les uns, plutôt réservées ou négatives pour les autres. Des efforts ont été entrepris depuis le Concile en vue d’une connaissance approfondie de la liturgie qui soit en rapport avec tous les fidèles impliqués.

C’est pourquoi les évêques suisses rappellent que les normes liturgiques auxquelles l’Instruction fait appel ont un bien-fondé objectif et constituent un soubassement de la théologie et de la spiritualité de la liturgie. "Célébration d’Eglise, la liturgie est tout d’abord un don, dont on ne peut disposer n’importe comment, même si l’on est responsable liturgique.

"L’Instruction peut et veut promouvoir un regard critique sur la pratique liturgique en vogue dans notre pays et rechercher, si nécessaire, des améliorations appropriées", déclarent
les évêques suisses. 

"La liturgie se nourrit de constance et de répétitivité, possibles uniquement si les célébrations visent une qualité majeure en paroles, en chants et en rites. Ce qui ne signifie pas immobilité, puisque les normes issues de la tradition liturgiques sont au service du caractère rituel de la liturgie chrétienne."

Évoquant les problèmes de l’intercommunion, ils apportent quelques précisions. Les obstacles ne manquent pas sur le chemin vers l’unité de tous les
chrétiens, relève la CES. "Toutefois, de telles barrières ne peuvent pas être franchies par une attitude visant la simplification et gommant le sérieux des questions ouvertes". Il est fait allusion à l’intercélébration de prêtres catholiques et de pasteur(e)s réformé(e)s. "Pour arriver un jour à célébrer l’Eucharistie commune du Seigneur, les catholiques et les réformés doivent se réunir régulièrement et à prier ensemble".

Les évêques sont également conscients qu’il n’est pas facile de présenter les normes valables pour la célébration eucharistique sans éveiller par là une impression de légalisme. "Pourtant, affirment-ils, l’Instruction est mue par le besoin de protéger la dignité de l’Eucharistie et le respect qui lui est dû, des attaques et des minimalisations". La CES souhaite "une appropriation objective et une discussion consciencieuse de l’Instruction dans son ensemble et des nombreuses dispositions particulières". (source : Agence Apic– information : ces)

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