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25, 26 et 27 janvier 2005 (semaine 04)
 

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2005-01-27 -
UN PRIX DESTINÉ AUX JOURNALISTES.

Le Comité pontifical des sciences historiques a annoncé le mardi 26 janvier qu'il créait un prix pour les journalistess et un prix pour la télévision afin de défendre l'enseignement du grec et du latin.

Ce prix vise à récompenser des articles de presse, des courts métrages ainsi que et le "meilleur spot publicitaire" mettant en avant "l'actualité" et "la signification" du latin et du grec pour le développement "culturel et scientifique" de l'Europe.

Cette initiative a été motivée par "la dégradation progressive de la connaissance du grec et du latin", déclin qui conduit à un nombre toujours plus restreint d'étudiants capables de se dédier non seulement aux études historiques, mais aussi aux études philologiques, philosophiques et théologiques à un niveau adéquat, d'où un blocage de la recherche sérieuse dans ces domaines", peut-on lire dans le communiqué.

L'objectif de ces prix est donc de "défendre" ces langues anciennes à travers "les principaux médias" non seulement dans les milieux scolaires mais aussi dans "le domaine plus vaste de l'opinion publique". Ces récompenses, espère le Comité pontifical des sciences historiques, devraient susciter "des réflexions et des débats qui pourront sensibiliser les autorités éducatives au niveau national et supranational".

Les langues mortes ne sont pas uniquement importantes pour l'Europe et "l'avenir des pays qui sont nés de ces racines culturelles", elles le sont aussi pour "le patrimoine culturel de l'humanité tout entière", conclut le même communiqué.

A l'occasion du 50e anniversaire du Comité pontifical des sciences historiques en avril 2004, Jean Paul II avait exhorté les candidats au sacerdoce à approfondir leur connaissance des langues latine et grecque, afin que "l'accès aux sources de la tradition de l'Eglise ne leur soit pas impossible".

Mgr Walter Brandmüller, président du Comité pontifical, avait alors martelé : "Une science qui se réfère exclusivement à la traduction en langue contemporaine des textes latins et grecs ne mérite pas le nom de science".(source : Apic - information : Service de presse du Vatican-VIS)

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