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28, 29 et 30 janvier 2005 (semaine 05)
 

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2005-01-30 -
UN CONGRÈS DE DIRIGEANTS CHRÉTIENS A NUREMBERG.

Plus de 2500 dirigeants du monde politique, économique, commercial, industriel et religieux se sont rassemblés du 20 au 22 janvier, lors du Congrès pour les Dirigeants Chrétiens, organisé à Nuremberg par l’agence IDEA d’inspiration chrétienne évangélique.

Selon le révérend Horst Marquardt, président du congrès, les valeurs chrétiennes sont la clé pour une amélioration sociale, économique et politique. Il a demandé aux dirigeants d’avoir le courage de mettre en application les valeurs bibliques maintes fois testées. Les hommes d’affaire et les politiciens, de la même façon, devraient prendre conscience de leurs responsabilités devant Dieu et leurs concitoyens.

Lors de ce quatrième Congrès pour les Dirigeants Chrétiens, une "Bible pour Directeurs" a été présentée, et un prix a récompensé un homme d’affaire chrétien, Karl-Dietmar Plentz qui ne dirige pas seulement une boulangerie mais est également connu pour ses idées novatrices afin de répandre la foi, par exemple en organisant "les jours du poisson", réminiscence d’un ancien symbole chrétien.

Le journaliste de TV Peter Hahne s'est déclaré convaincu que les valeurs joueront un rôle clé dans la prochaine campagne électorale de 2006, en Allemagne. Selon lui, ces questions font partie des programmes de tous les partis politiques les plus importants, des Démocrates Chrétiens aux Verts. Hahne demande donc aux chrétiens de toutes confessions de former une "grande coalition".

Considérant la question de la population vieillissante en Allemagne, le ministre de l’intérieur bavarois, Guenther Beckstein, a lancé un appel pour un renforcement des familles. Les encouragements sous forme de subsides ne sont pas suffisants. Selon Peter F. Barrenstein, l’un des directeurs allemands de McKinsey, les éléments principaux du "miracle économique" d’après guerre en Allemagne, tels qu’une économie de marché sociale, ont été basés sur des valeurs chrétiennes.

Thomas Giudici, consultant en management suisse, en a appelé à un changement de notre façon de penser, comme la Bible le dit. Les entrepreneurs devraient se considérer comme des "managers de Dieu" et préserver la vie. Mais Giudici est pessimiste quant à la volonté des chrétiens de subir un changement radical. Beaucoup d’entre eux, en effet, ont tendance à vouloir adorer Dieu en même temps que l’idole "argent".

Sont également intervenus, le vice président de DaimlerChrysler Michael J. Inacker, l’évêque luthérien bavarois Johannes Friedrich. (source et information : kna)

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