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9, 10 et 11 février 2005 (semaine 06)
 

2005-02-11 - Équateur
UN SYMPOSIUM ANDINO-HISPANIQUE.

Un Symposium « Andino-Hispanico » se déroulera à Quito, Équateur du 14 au 17 février, afin d’analyser des aspects significatifs du phénomène migratoire, et d’identifier les problèmes pastoraux qui se présentent à l’Eglise.

Il a pour thème « Migrations et Développement ». Organisé par la Conférence épiscopale d’Équateur, il verra la participation de la "Caritas" d’Espagne, ainsi que des délégations des Conférences Episcopales de Bolivie, de Colombie, d’Equateur, d’Espagne, du Pérou et du Vénézuéla, ainsi que la présence de délégués d’organismes internationaux. Le cardinal Stephan Hamao, Président du Conseil Pontifical pour les Migrants et le Itinérants y sera présent.

Parmi les objectifs principaux du symposium, relevons notamment :
- « Approfondir le rapport migration/développement : incidences sur le développement social, culturel, et économique’ des pays d’origine et des pays d’accueil » ;
- « sensibiliser les gouvernements de la région et des pays de destination sur les problèmes migratoires et sur la nécessité de législations et de politiques adéquates » ;
- « analyser des aspects significatifs du problème migratoire : flot migratoire dans la région et émigration dans les pays développés, conflit colombien et ses effets dans les pays voisins, la coopération internationale et le ‘cosviluppo’ ;
- « réfléchir sur l’importance des moyens d’information et de leur influence sur l’opinion publique pour ce qui concerne la migration » ;
- « noter les problèmes et les projections pastorales pour l’Eglise catholique ».

Parmi les questions qui seront étudiées durant les séminaires, on cherchera à analyser la migration dans l’Amérique des Andes, dans l’Union Européenne, comme défi nouveau dans la globalisation, par des réflexions théoriques et des expériences pastorales.

Pour Mgr Irizar, président de la Commission épiscopale de "Mobilité Humaine du Pérou" qui parlera sur "Famille et Migrations", le phénomène migratoire touche profondément les familles, jusqu’à provoquer même leur désintégration : "En général, ce sont les femmes qui sortent du foyer à la recherche d’un avenir meilleur pour la famille, avec l’espérance de réussir petit à petit à la rassembler et à la reconstruire dans un nouveau lieu de résidence. Malheureusement, toutes ne peuvent pas remplir ces qu’elles se sont proposées, parce que souvent elles travaillent dans des conditions très précaires."

"Nombre d’entre elles sont même victimes du trafic de femmes et souffrent de grandes formes d’exploitation, ajoute l'évêque. "Dans ce sens, ce qui nous préoccupe principalement, c’est la souffrance des ‘mères migrantes’ qui doivent partir en laissant leurs enfants et leurs familles pendant de longues années. Il est impossible de décrire ce qu’une femme ressent à vivre sa maternité, loin de ses enfants et de son foyer.

"C’est la même souffrance que connaissent les enfants qui grandissent sans la présence et l’affection de la mère. Cette souffrance, malheureusement, est souvent lourde de conséquences et fait naître des sentiments d’abandon et de solitude pour toute la vie". Quand la pauvreté tenaille une famille, les plus touchés sont les enfants : leur droit à la survie et au développement est en danger. « Dans la famille qui émigre, c’est l’enfant le plus vulnérable, parce qu’il devient ou bien un émigrant mineur, ou bien parce qu’il manque de la présence maternelle ou paternelle à cause de l’émigration des parents ». (source et information :  Agence Fides)

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