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23, 24 et 25 février (semaine 08)
 

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2005-02-25 -
JEAN PAUL II : UNE NOUVELLE INTERVENTION CHIRUGICALE.


"Il y a eu ces derniers jours une complication du processus grippal, qui a contraint aujourd'hui l'hospitalisation du Saint-Père à la polyclinique Gemelli, avec la réapparition de l'insuffisance respiratoire aiguë, à cause d'une sténose fonctionnelle préexistante du larynx".

"Depuis l'après-midi d'hier, mercredi 23 février, le pape présente une rechute du symptôme grippal dont il a déjà été affecté ces
dernières semaines", a déclaré Joaquin Navarro-Valls. "Pour cette raison, le pape a été admis ce matin à la polyclinique
Agostino Gemelli, pour une assistance spécialisée adaptée et des contrôles ultérieurs", a-t-il ajouté. Joaquin Navarro-Valls a également précisé que le pape avait été transféré à 10h45 dans la matinée.

Dans un communiqué publié au terme de l'opération de jeudi soir 24 février, opération qui a duré trente minutes, il
a précisé que le pape avait été "dûment informé" et qu'il avait "donné son consentement" pour la trachéotomie.

"L'intervention, commencée à 20.20 et terminée à 20.50, s'est déroulée et conclue de manière positive", a-t-il ajouté, précisant que le Saint-Père "passera la nuit dans sa chambre", située au dixième étage du Gemelli.

La veille, le mercredi 23 février, pour la première fois de son pontificat, le pape Jean Paul II s'était adressé mercredi à travers une liaison vidéo aux pèlerins venus au Vatican suivre son audience générale et il avait souhaité que "l'amour l'emporte sur l'égoisme".

Douze mille pèlerins y étaient attendus pour l'audience. Mais beaucoup avaient renoncé ou avaient été empêchés de venir par le mauvais temps, la grêle et le froid. Au dernier moment, il avait été décidé d'installer les quelques milliers de fidèles présents dans la salle Paul VI. Le pape est intervenu par vidéo depuis sa bibliothèque. Il a lu un bref message prononcé de manière intelligible, mais d'une voix rauque et essoufflée. Il avait peine à reprendre sa respiration entre chaque phrase et faisait de gros efforts pour articuler chaque mot afin d'être compréhensible.

Il a invité les fidèles à "consacrer cette période du Carême à la prière, au jeûne et à la pénitence ainsi qu'à une solidarité plus intense à l'égard du prochain, surtout à l'égard des pauvres et des laissés pour compte". "Que l'amour l'emporte sur l'égoisme, afin que nous puissions expérimenter la joie du pardon et de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères", a-t-il demandé.

Jeudi matin, il était prévu à son programme, confirmé le matin même par la Préfecture de la maison pontificale, qu'il présiderait le consistoire ordinaire public pour le vote de causes de canonisation dans la matinée du 24 février. Le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d'État, a finalement présidé cette réunion commençant à 11h dans la salle Clémentine du palais apostolique,
mais retransmise en retard sur les écrans télévisés.
L'absence du pape a alors suscité de vives inquiétudes.

Jean-Paul II avait adressé une Lettre au cardinal Angelo Sodano, le chargeant de présider en son nom le consistoire ordinaire public pour les cinq prochaines canonisations.

"Pour des raisons de prudence, il m'a été conseillé de suivre le déroulement de la cérémonie depuis mon appartement à travers une liaison vidéo intérieure", avait écrit le pape. Le cardinal Sodano lut cette lettre aux cardinaux à 11H00 pour les informer de cette décision, alors que le pape avait déjà été admis à l'hôpital Gemelli de Rome.

La nouvelle hospitalisation de Jean Paul II ayant été, semble-t-il, décidée dans l'urgence et la précipitation, personne n'avait eu le temps d'informer le cardinal secrétaire d'État, numéro deux du Vatican. Plusieurs cardinaux venus pour ce consistoire ont d'ailleurs indiqué à l'AFP qu'aucune information sur l'hospitalisation du souverain pontife ne leur a été donnée pendant la réunion.

Ce consistoire portait sur la reconnaissance de la sainteté concernant un évêque, trois prêtres et un religieux. (source et information : Service de presse du Vatican-VIS)

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