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26, 27 et 28 février 2005 (semaine 09)
 

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2005-02-28 -
QUEL PAPE A VENIR.

La succession de Jean Paul II est à l’horizon et certains milieux du Vatican comme les rédactions de presse avec les "faiseurs de pape" bruissent de spéculations sur les "papabili" et les ambitions des uns et des autres.

Le cardinal  Francis George, archevêque de Chicago, a dit tout haut, sur la chaîne de télévision "Fox News", ce que d'autres pensent tout bas en faisant valoir qu'il serait "irresponsable de ne pas penser" à la succession du pape, alors que "sa santé faiblit".  Il faut y penser "au moins dans nos coeurs et nos prières", a-t-il ajouté, en précisant qu'il s'agissait moins d'une question "de personne" que de trouver quelqu'un capable de répondre "aux défis de la mission de l'Eglise".

Le pape a mis en garde contre les manoeuvres en menaçant d'excommunication les cardinaux électeurs coupables "d'avoir établi des accords avant l'élection ou bien d'avoir pris par des ententes communes des engagements qu'ils s'obligeraient à respecter dans le cas où l'un d'eux accéderait au Pontificat". Il l'a écrit noir sur blanc au chapitre VI de sa constitution apostolique de février 1996.

Le cardinal George a assuré qu'"à (sa) connaissance" des cardinaux n'avaient pas commencé à se réunir pour discuter officieusement d'un successeur possible à Jean Paul II. "Nous n'avons pas parlé entre nous de possibles noms" pour succéder au pape, a-t-il dit.

"La succession de Jean Paul II sera d'abord une affaire italienne", ont assuré à l'AFP certaines sources vaticanes sous couvert de l'anonymat. "Après Jean Paul II, la tendance sera à l'élection d'un Italien, à cause d'une tradition séculaire et parce que cette nationalité ne dérange personne, ce qui ne serait pas le cas d'un Américain, d'un Allemand ou d'un Français", dit une autre. Et encore : "Je ne suis pas sûr que le collège des électeurs prendra le risque d'élire un étranger. Les Italiens sont du sérail. Ils connaissent bien le fonctionnement de la Curie", a estimé une autre source.

Cardinal archevêque de Milan, le plus grand diocèse d'Europe, Mgr Tettamanzi, 70 ans, fait aujourd'hui figure de grand favori "parce qu'il est à la fois un pasteur, un intellectuel, un politique et que, proche de Jean Paul II, il représente la continuité, mais avec des idées nouvelles". Le jeu des alliances sera déterminant. Mgr Tettamanzi peut compter sur le soutien de deux grands cardinaux électeurs italiens, Mgr Giovanni Battista Re, puissant préfet de la Congrégation des évêques, et Camillo Ruini, le chef de l'Eglise italienne, affirment les vaticanistes.

L'autre "papabile" italien est le cardinal patriarche de Venise, Mgr Angelo Scola, 63 ans, considéré lui aussi comme un "modéré". Les vaticanistes italiens soutiennent que sa candidature sera appuyée par l'Opus Dei.

Il y a même déjà des bookmakers pour prendre des paris ….(source : presse)

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