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FlashPress - Infocatho
1, 2 et 3 mars 2005 (semaine 09)
 

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2005-03-03 -
INDIFFÉRENT DEVANT TOUTES CES ÉLUCUBRATIONS.

Je suis indifférent aux "élucubrations" sur la démission du pape. Nous ne discutons pas de ces questions entre cardinaux. "Le pape est un second père. Quand mon propre père était malade, je ne me demandais pas à qui il allait laisser l'héritage, qui allait prendre ses responsabilités".

Le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal, est catégorique en donnant son point de vue sur le pape affaibli, ajoutant même. "Si le pape ne peut pas être aussi actif qu'il l'a été, ce n'est pas un dommage terrible"... "Il sait aussi déléguer des tâches aux autres", ce que chacun peut d’ailleurs constater.

Le cardinal était présent à Rome à l'occasion de l'assemblée plénière du Conseil pour les communications sociales. Interrogé par l'agence Apic à Rome sur l'avenir papal, il a déclaré que la question de la démission et de la succession du pape le laisse "totalement indifférent."

Malgré ce que les gens pensent, le pape est très présent, affirme-t-il. "J'en veux pour preuve le texte sur l'Église et les médias qui vient d'être signé par lui, lu au début de l'Assemblée plénière du Conseil pour les communications sociales. Il ne l'a peut-être pas composé, mais il l'a voulu et l'a signé. "

Paul VI a été malade avant de laisser son poste, rappelle-t-il, Pie XII aussi, "et à ce moment-là il y avait beaucoup moins d'énervements dans les médias".

A propos de la passation de pouvoir dans l'Église, le cardinal Turcotte déclare: "Nous n'avons jamais discuté de ces questions avec d'autres cardinaux. La succession, nous la prendrons quand viendra le temps. A ce moment-là, nous aurons dix ou vingt jours durant lesquels nous nous
réunirons quotidiennement afin de discuter du futur pape, des qualités qu'il lui faudra."

Le nouveau pape devrait être un homme de prière, "un homme qui continue à remettre l'accent sur le Christ, parce qu'il faut réévangéliser notre monde, en tous cas l'Europe et l'Amérique". Est-ce qu'il pourra parler 25 ou 30 langues, est-ce qu'il sera aussi médiatique que Jean Paul II, il répond à cette question : "Ce qui est important, c'est qu'il soit l'homme que Dieu choisira". (source : Agence Apic)

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