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FlashPress - Infocatho
7, 8 et 9 mars 2005 (semaine 10)
 

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2005-03-09 - Équateur
ILLÉGALITÉ, MÉFIANCE ET CONFUSION.

Dans un appel inquiet, les évêques équatoriens demandent que soient renforcées la démocratie et la justice dans un pays qui plonge dans l’illégalité, la confusion et la méfiance.

"Dans notre Équateur, doté d’énormes possibilités, nous voyons avec une grande préoccupation et une profonde tristesse s’accumuler les erreurs et les irresponsabilités", écrivent-ils dans leur récente Déclaration : "Pour la culture de la légalité et de la justice". Et la Conférence épiscopale de rappeler que dans ce pays d'Amérique latine, la politique, qui a pour but le bien commun et l’État de droit, les foulent aux pieds.

Ils demandent aux autorités équatoriennes de respecter leur liberté d’annoncer l’Évangile et de contribuer à la coexistence sociale avec les principes de la doctrine sociale de l’Église. La démocratie n’est possible que dans un État de droit. "Cela veut dire, poursuivent-ils, aussi la liberté indiscutable de professer publiquement la foi, sans craintes et sans discriminations, promouvoir des œuvres d’éducation, d’assistance et de promotion sociale, et aussi formuler des jugements pondérés sur les circonstances changeantes du pays, avec le regard tourné vers la défense des pauvres, vers le bien-être collectif, vers la promotion des droits civils, sociaux et culturels".

Dans cette perspective, la Conférence des évêques lance un appel pour renforcer la démocratie, car, estime-elle, elle n’est possible que
dans un État de droit, où l’on protège les droits, et où l’on détermine les responsabilités des personnes, des organes du pouvoir et de la société. Si le pouvoir et l’application des lois, tout comme l’administration des biens publics, deviennent des instruments pour la guerre entre groupes, "on contamine tout le système, et l’on brise les limites de la démocratie".

Enfin, les évêques équatoriens invitent les citoyens, et de manière spéciale ceux qui ont des charges au service de l’État, dirigeants politiques et dirigeants de la société, à être conscients de leurs responsabilités et à adopter sereinement les mesures les plus adaptées pour ramener le pays sur les voies de la légalité, de la justice et de la paix. (source et information : Agence Fides)

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