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10, 11 et 12 mars 2005 (semaine 10)
 

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- 2005-03-12 -
LA DÉCLARATION DE L'ONU CONTRE LE CLONAGE.

Le président de l'Académie pontificale pour la vie, Mgr Elio Sgreccia, craint que la déclaration approuvée par l'Onu condamnant le clonage ne soit pas observée par les pays.

L'assemblée générale des Nations Unies a approuvé le 8 mars 2005 une déclaration engageant les pays à prohiber toute forme de clonage humain, y compris le clonage des embryons pour la recherche à but thérapeutique sur les cellules souches. Le texte a été approuvé par 84 voix, parmi lesquelles celles des États-Unis et de l'Italie. 34 voix se sont élevées contre cette déclaration, dont la Grande Bretagne, la Belgique, la Chine et Singapour. 37 autres se sont abstenus.

Ce texte demande aux États d'adopter rapidement les mesures législatives nécessaires "pour protéger adéquatement la vie humaine dans l'application des sciences humaines". Il demande aussi de "prohiber le recours à des techniques d'ingénierie génétique qui peuvent être contraires à la dignité humaine".

Mgr Elio Sgreccia reste perplexe quant à l'efficacité d'une telle déclaration, risque "d'être comme une "énonciation formelle" (…), que les pays les plus émancipés n'observeront ensuite pas". Pour lui, il s'agit là d'une manifestation grave. De plus ajoute-t-il, l'Assemblée générale des Nations Unies n'a pas la force, le courage de faire valoir certains principes d'humanité qui sont essentiels.

Favorable à la recherche scientifique et reconnaissant que la greffe de cellules souches adultes, qui ne soulève aucune question éthique, a sauvé des
milliers de vies, le Saint-Siège s'est opposé au clonage de l'embryon, considéré par certains comme une source potentielle de cellules souches. Pour le Saint-Siège, le clonage d'embryons reste problématique, aussi bien au niveau scientifique qu'éthique. (source et information : Service de presse du Vatican-VIS)

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