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2005-03-18 -
MISE EN GARDE CONTRE CE "CHÂTEAU DE MENSONGES".
Radio-Vatican a brisé le silence mardi 15 mars au sujet du "Da Vinci Code" par l'intervention du cardinal Bertone qui a appelé à "ne pas lire, ni acheter" ce polar ésotérico-religieux, best-seller mondial, qualifié de "château de mensonges".
Il était temps d’en parler ainsi, car ce livre, qui doit être porté à l'écran l'an prochain, est en librairie depuis mars 2003 et s'est vendu à lus de 20 millions d'exemplaires dans le monde.
La prise de parole du cardinal Tarcisio Bertone, archevêque de Gênes, n'est
pas une officielle "mise à l’index" car cette "liste" a été supprimée à la suite de la réforme de la Curie romaine décidée par le pape Paul VI dans les années 70.
Avant cette décision, la Congrégation pour la doctrine de la foi, dont il a été le secrétaire pendant des longues années, était chargée de mettre à jour régulièrement un "Index des livres interdits" (Index librorum prohibitorum) par l'Église catholique. L'un des derniers écrivains à avoir figuré sur cette liste a été l'écrivain italien Alberto Moravia (1907-1990).
"Ne lisez pas et n'achetez pas le 'Da Vinci Code'", a déclaré le cardinal Tarcisio Bertone, sur les ondes de Radio Vatican, qualifiant ce best-seller mondial, de "château de mensonges". "On ne fait pas un roman en mystifiant les faits historiques, en disant du mal ou en diffamant un personnage historique qui tient son prestige et sa réputation dans l'histoire de l'Eglise et de l'humanité".
Le livre met en scène le professeur de symbologie Robert Langdon, sorte d'Indiana Jones plongé au coeur d'un jeu de piste meurtrier, contre des représentants de l'Opus Dei, les méchants de l'histoire, sur fond de sociétés secrètes et de symboles cachés dans les tableaux du Louvre.
Au coeur de la polémique, figure la fille prêtée à Jésus, qui serait née d'une union avec Marie-Madeleine, et sa descendance. Selon le livre, l'Église aurait cherché par tous les moyens à étouffer la vérité afin de préserver le caractère divin de Jésus. Des références à la quête du Graal et à des symboles cachés dans les chefs d'oeuvre de Léonard de Vinci, valent également à Dan Brown l'accusation, pas seulement dans les rangs de l'Église, d'avoir déformé la réalité historique. (source et information : Radio-Vatican)
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